Premier sur le virus
La post-production de la seconde partie de cette saison 4 de Rick & Morty a été faite durant le confinement aux USA. Une situation pas toujours évidente pour les acteurs, mais qui a beaucoup inspiré les créateurs. En effet, à l'occasion d'un épisode 6 bluffant dans son récit et dans son ambition créative (il vous faudra le regarder plusieurs fois pour tout comprendre), Dan Harmon et Justin Roiland se sont autorisés une petite blague... sur le coronavirus. La première dans le monde des séries depuis l'apparition du Covid-19 !
Un épisode déjà culte
L'épisode 8 intitulé The Vat of Acid Episode est l'un des meilleurs de la série. En seulement 20 minutes, on assiste à un véritable classique. Alors évidemment, on ne va rien vous spoiler pour ne pas vous gâcher la surprise, mais sachez que les scénaristes se sont surpassés pour nous offrir à la fois : une idée dingue de Rick, la preuve que Rick est à la fois un génie et un sadique (de génie), une histoire touchante et vibrante, une leçon morbide et glauque à souhait mais également jouissive. Bref, c'est une réussite de A à Z. On en redemande !
La guerre des clones
L'épisode 10 est également très réjouissant pour une chose notamment : il nous ramène la seconde Beth à l'écran et passe son temps à jouer avec nous en nous faisant (et elles aussi) douter sur l'identité de l'originale et de la clone. Un jeu qui offre à l'intrigue un effet ping-pong très cool et qui permet d'explorer un peu plus ce personnage, souvent en retrait cette année en comparaison de la saison précédente. Là encore, la série sait nous surprendre dans le traitement de cette histoire et, ce qui s'apparenterait dans n'importe quelle autre série à un concept à théories ultra intense, est finalement vu ici comme une situation banale dans cet univers. Un parti pris très rafraîchissant.
Petits points bonus
Cette seconde partie nous offre également une situation aussi chelou que malaisante entre Rick et Morty, sous l'emprise de parasites. Puis, on découvre aussi que Rick est capable de sauter tout ce qui bouge, même les trucs les plus bizarres.
