Fin de l'attente ! Avatar : de Feu et de Cendres est sorti dans nos salles, et Sigourney Weaver est une fois de plus sous les feux des projecteurs. Forte de près de cinquante ans d'expérience, d'une filmographie comprenant des films cultes comme Alien, SOS Fantômes et les deux plus gros succès commerciaux de tous les temps, et d'une carrière bâtie sur le talent, la prise de risques et la conviction, l'actrice est revenue sur sa relation avec James Cameron. Elle évoque également son lien avec la technologie qui a révolutionné la saga Avatar et sa vision actuelle de son métier.
Issue d'une famille liée au monde du spectacle, formée à Stanford et à Yale, et dotée de l'aura intemporelle d'une artiste qui n'a jamais cessé d'évoluer, Sigourney Weaver aborde son 75e anniversaire avec le même enthousiasme qu'à ses débuts.
Dans une conversation avec Vanity Fair, l'actrice confirme qu'elle se sent toujours comme une exploratrice du cinéma, capable de devenir "un oiseau, une guerrière ou Eleanor Roosevelt" et de rappeler au public pourquoi sa figure reste essentielle dans l'industrie.
L'actrice admet que, malgré l'approche de la sortie d'Avatar 3, elle n'avait pas encore vu le montage final du film, mais cela ne l'inquiétait pas : elle est habituée aux longues séances de post-production de Cameron. Elle le dit en riant, avec la familiarité de quelqu'un qui connaît le réalisateur depuis Aliens et sait que les paris sur lui se soldent toujours par un échec : "Ne pariez jamais contre Jim Cameron, vous perdrez tout". Pour elle, le secret du cinéaste réside dans son esprit anticonformiste, son obsession de repousser les limites et sa capacité à créer des technologies de toutes pièces pour enrichir l'expérience du spectateur.
Concernant le tournage d'Avatar et l'utilisation de la capture de performance pour les effets spéciaux, Sigourney Weaver admet qu'au départ, elle ne pensait qu'au poids du casque, mais elle a rapidement découvert une liberté créative insoupçonnée. "On devient quelqu'un d’autre grâce à ce processus qui paraît fou", confie-t-elle. Et elle assure que cette technologie, loin d'éloigner l'acteur de son essence, la sublime : "C'est un peu comme Peter Pan qui croit pouvoir voler".
Se remémorant sa première lecture du scénario d'Avatar, elle le fait avec la même incrédulité qu'alors : "C'est impossible. Il n'y a rien de réalisable sur cette page". Pourtant, sa réaction en découvrant le résultat final fut immédiate : "J'étais époustouflée", raconte-t-elle. Et, évoquant ce nouvel opus, Sigourney Weaver prononce l'une des phrases les plus marquantes de l'interview :
"Tout le monde devrait aller au cinéma deux fois. Une fois pour voir le film et une fois pour voir le spectacle. Je ne pense pas qu'on puisse en dire autant de beaucoup de films".
Sa loyauté envers le réalisateur est manifeste lorsqu'on lui demande pourquoi elle a accepté un projet aussi risqué sans même savoir s'il était réalisable. Sigourney Weaver est catégorique : "S'il y a bien une personne avec qui j'irais littéralement sur une autre planète, c'est James Cameron". Pour l'actrice, Avatar n'est pas de la science-fiction, mais un récit d'aventure qui explore l'humanité dans des contextes inédits. Elle confie que ces films lui inspirent la conviction que, si l'humanité résiste à la tentation du chaos, elle trouvera toujours des solutions à ses conflits.
À titre personnel, Sigourney Weaver partage une réflexion intime sur son parcours professionnel : à ses débuts, elle était découragée, manquait de confiance en elle et était entourée de personnes qui lui conseillaient d'abandonner. C'est pourquoi elle considère l'insécurité comme une étape essentielle du parcours de tout acteur : "Avec le temps, on apprend à faire la paix avec cette insécurité".
Enfin, Sigourney Weaver a évoqué l'enthousiasme qu'elle a ressenti en présentant The Mandalorian and Grogu au Comic-Con, encore surprise par l'affection du public. Après près d'un demi-siècle devant les caméras, elle reste ravie de constater que des milliers de personnes attendent avec impatience son prochain projet. Cet engouement confirme une fois de plus pourquoi elle demeure une figure incontournable d'Hollywood.
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