Par Marion Poulle Journaliste
Parcoursup 2020 : déception pour 2000 lycéens victimes d'un bug
Parcoursup 2020 : déception pour 2000 lycéens victimes d'un bug
L'erreur s'était déjà produite l'année dernière... Ce week-end, plus de 2 000 lycéens ont été victimes d'un bug sur Parcoursup. Alors qu'ils étaient toujours sur liste d'attente un mois après le début de la phase d'admission, ils ont été acceptés dans une université parisienne (Paris 8)... avant de repasser sur liste d'attente quelques heures plus tard.

Le 19 mai dernier, les premières réponses aux voeux d'orientation de 650 000 lycéens tombaient sur la plateforme d'admission post-bac Parcoursup. Plus d'un mois plus tard, 160 000 candidats n'ont toujours pas obtenu de réponses positives à leurs voeux et sont encore dans l'attente. Une attente stressante qu'une erreur de la plateforme a rendu encore plus stressante.

Bug pour 2 000 lycéens sur Parcoursup

Le week-end dernier, plus de 2 000 lycéens ont en effet été acceptés dans une université parisienne (Paris 8)... avant d'être rebasculés sur liste d'attente quelques heures plus tard. En guise d'explication, la plateforme d'orientation a déclaré qu'il s'agissait d'une "erreur humaine". De quoi décevoir de nombreux élèves, qui se sont fait une fausse joie et qui doivent de nouveau patienter en attendant de savoir ce qu'ils vont faire à la rentrée 2020. A noter que les universités ont jusqu'au 17 juillet 2020 pour prévenir les élèves lors de "la phase principale".

Une "erreur humaine" qui s'est déjà produite l'année dernière

Déjà l'année dernière, de nombreux étudiants avaient été victimes de la même désillusion après avoir été acceptés par erreur dans la formation de leur choix. Environ 400 formations sur les 14 500 avaient appelé trop de candidats et n'étaient pas en mesure de les accueillir à la rentrée. Un bug qui, selon la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, était dû "à un mauvais paramétrage des capacités d'accueil effectué par ces établissements". S'agit-il de la même erreur cette année ? Le ministère de l'Enseignement supérieur ne s'est pas encore exprimé.