
Après six ans d'absence (six !), l'anime One Punch-Man effectuera son grand retour cet automne. Si tout va bien, la saison 3 de la série dévoilera ses premiers épisodes à partir du mois d'octobre. Un vrai soulagement pour les fans... qui ne cessent de souffrir avec cette licence.
Et pour cause, on vient de l'apprendre, c'est désormais le manga qui se retrouve au centre d'une mauvaise nouvelle. Sur Twitter, Yūsuke Murata (dessins), a révélé que le prochain chapitre ne sera pas publié avant cet été.
"Désolé de vous faire attendre. Concernant la version TonaJump de One Punch Man, et ce en raison de diverses circonstances, la prochaine publication aura lieu le jeudi 17 juillet, a-t-il expliqué. Nous nous excusons pour cet imprévu, veuillez patienter encore un peu".
Vous avez bien lu, OPM - la version retravaillée du web-manga de ONE lancée en 2012, va donc s'absenter durant deux mois. Une situation qui n'a pas été expliquée (problème de santé de l'un des deux artistes ? agenda surchargé ?), mais qui n'a pas été très bien prise par les internautes.
Tandis que le manga avait déjà dû faire une pause l'an dernier, nombreux sont ceux à déplorer le rythme de production de cette oeuvre qui alterne entre la production de nouveaux chapitres et des retours en arrière incessants pour améliorer certains chapitres déjà publiés.
"Vous et ONE devez faire des chapitres plus longs. On attend deux semaines pour seulement 17 pages, franchement...", peut-on lire en réponse à son message, tout comme, "Pour être honnête, la plupart des fans s'en fichent de ce manga maintenant, il n'est plus important. Il y en a d'autres qui sortent toutes les semaines", ou encore "Cette série aurait pu faire partie des meilleures, si elle n'était pas coincée avec un scénario plat et des redraws inutiles. Le manga me fait pitié maintenant".
Oui, ce n'est clairement pas avec ce genre de réactions que la santé des mangakas et leurs conditions de travail seront enfin prises au sérieux et feront l'objet d'évolutions importantes... Une réalité désolante de la part d'un public un peu trop pourri gâté par instant.