Les Vacances des Anges 4 : nouveaux témoignages chocs de deux anciennes stagiaires de la prod

Depuis les lives d'Angèle Salentino, avec Rawell, Rania, Céline Morel et Nathanya, pour dénoncer l'acharnement, le harcèlement et la violence subis dans Les Vacances des Anges 4, d'autres candidates sortent du silence. C'est notamment le cas de Kim Glow, qui a révélé avoir reçu des menaces de mort, Sarah Van Elst, Aurélie Preston, Nelly ou encore Haneia (Les Anges 9). Le combat contre la production des Anges continue donc et aujourd'hui, Angèle et les jumelles ont décidé de lancer un nouveau hashtag #stopharcelement comme elles l'ont confié sur Instagram.

Après leur annonce, Elisa Goldfarb, qui se présente comme une ancienne stagiaire de La Grosse Equipe, a pris la parole à son tour pour faire des accusations chocs sur la production des Anges dans sa story Insta : "Les gens de cette boîte (...) n'ont aucune morale, aucune gentillesse, aucune envie de bien faire. Ils laissaient bien volontiers les candidats se harceler entre eux, ils y voyaient une opportunité de buzzer. Au sein de l'entreprise, c'était franchement pareil. (...) La culture de la sal*perie. J'ai moi même été catégorisée de 'pét*sse' puis de 'grosse riche' par l'une des boss" affirme-telle.

Elle poursuit : "J'ai arrêté au bout de 3 semaines (...). Ils font de la télé des années 90. Ils croient que le racisme, le sexisme, le harcèlement et l'homophobie sont hilarants. Ils laissent des candidats comme Raphaël Pépin dans leur émission. Pendant ce temps, le CSA n'en branle pas une et ne fait rien. Cette émission doit disparaître (...) Ils mettent dans la tête des jeunes que c'est ok de harceler car dans Les Anges, c'est comme ça qu'on se fait entendre."

En réalité, Elisa s'était déjà attaquée à la Grosse Equipe il y a 2 ans : "Les Anges, c'est la pire télé-réalité en terme de harcèlement, de violence et de sexisme. Pour avoir fait un stage à la Grosse Equipe, je peux vous dire qu'ils n'en ont rien à branler de faire des trucs cool pour les jeunes, ils veulent juste du biff. Le truc le plus choquant que les prod laissent passer, c'est le harcèlement (...) On montre aux jeunes que c'est normal de défoncer quelqu'un", a-t-elle confié dans sa story "télé-réalité" à la une sur son compte.

Manon, qui se présente elle aussi comme une autre ancienne stagiaire de la production des Anges, a aussi livré un témoignage choc sur Instagram : "Je vais peut-être choquer en disant cela, mais je dois admettre que je me réjouis devant l'appel au boycott du programme Les Anges. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je suis arrivée sur Paris il y a 4 ans maintenant, après avoir obtenu un stage au sein de la société de production 'La Grosse équipe'. Au départ, j'étais vraiment heureuse de pouvoir travailler avec cette équipe."

Sauf que rien ne s'est passé comme prévu selon elle : "C'est aussi l'endroit où j'ai dû faire face à des requins, notamment un gros poisson, une femme, souvent citée par les candidat(e)s comme @rawellsaiidii @angelesalentino à l'origine du boycott. J'ai travaillé durant 10mois à ses côtés de 8h30 du matin jusqu'à 20h. Payé 500 balles évidemment. Dès ma première semaine, j'ai dû récurer les chiottes bouchées. Au bout de 5 mois, j'ai demandé un CDD dans le développement de concepts d'émissions. Je l'ai eu, mais putain, quelle connerie. Quand je vois les candidates se plaindre de harcèlement, je ne peux que les soutenir."

Manon dénonce ensuite les agissements de la "femme" dont parlent souvent Angèle Salentino et Rawell : "Elle se croyait supérieure à tout le monde, elle traitait tout le monde comme de la merde, elle ne m'aimait pas et elle ne s'en cachait pas. Elle soupirait de manière hautaine dès qu'elle passait devant moi, elle faisait des blagues graveleuses dès que je rejoignais mes patrons dans leurs bureaux et me faisait des réflexions sur mes tenues. Aussi, elle avait ses candidats préférés qui avaient un droit de regard sur les candidates. Il faut se le dire, certains ont déjà eu des réflexions suite à leurs comportements irrespectueux ou agressifs, mais elle prenait toujours leurs défense, quoi qu'il arrive."

Aujourd'hui, elle "ne travaille plus dans cet univers" : "Je suis consultante et j'entretiens Le Cul Nul bénévolement parce que c'est mon petit bébé. Ici pas de débats violents, d'insultes ou de menaces. Merci de respecter ça." En effet, Manon a créé le compte @lecul_nul pour parler de "l'éducation sexuelle pour tous les genres".