

Ce dimanche 13 avril 2025 a marqué le grand retour de The Last of Us avec la diffusion de l'épisode 1 de la saison 2 sur HBO (USA) et Max (France). Un retour important, puisque cette suite est adaptée du deuxième jeu vidéo de Naughty Dog et qu'il introduit de nombreux nouveaux personnages très importants. Et parmi eux... on y retrouve Abby.
Une survivante loin d'être anodine puisque, les joueurs le savent, elle possède une importance cruciale (et perturbante) dans cet univers. Aussi, c'est peu dire que ses premiers pas à l'écran dans cette adaptation ont pu surprendre les fans.
Certes, Kaitlyn Dever - son interprète, est excellente et nous promet de belles choses dans les semaines à venir, mais elle est loin de ressembler physiquement à la Abby du jeu. Une Abby qui, normalement, est présentée comme un monstre physique aux biceps capables de faire pleurer Dwayne Johnson ou Tibo Inshape.
Or, cette évolution physique inattendue est pleinement assumée par les créateurs. "On a besoin de personnes capables de véritablement capturer l'essence de ces personnages, a rappelé Neil Druckmann à EW. On ne prête pas tant d'importance à 'Est-ce qu'il/elle ressemble exactement au personnage avec ses sourcils, son nez, son corps ?' Ça n'est pas notre priorité".
Et à cet effet, lui et Craig Mazin en sont persuadés, c'était mission impossible de dénicher un sosie d'Abby avec le talent de Dever. "On aurait vraiment galéré à trouver une personne aussi douée que Kaitlyn pour jouer ce rôle", a insisté Druckmann.

Mais ce n'est pas tout, ce changement physique s'explique également par une évolution du médium. Là où les muscles d'Abby étaient nécessaires dans le jeu vidéo pour favoriser l'expérience des joueurs, ils n'apparaissaient finalement pas utiles dans la série qui se concentre sur l'histoire.
"Dans le jeu, vous devez à la fois jouer Ellie et Abby. Donc, on doit avoir une expérience différente, a expliqué Druckmann. On avait besoin qu'Ellie apparaisse plus petite et soit plus simple à diriger, là où Abby était destinée à être une version à la Joel, bien plus brutale, où elle était en mesure de gérer physiquement certaines choses".
Une distinction qui n'avait plus sa place dans la série selon le showunneur : "Ça n'a pas un rôle aussi important dans cette version [télé] de l'histoire, parce qu'il n'y a pas autant de succession de moments d'action et de violence. On est plus sur un drame. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'action, mais, ce sont des priorités différentes et c'est sur ça que l'on réfléchit vis-à-vis de notre approche".
On a maintenant hâte de découvrir comment la puissance émotionnelle du récit réussira à nous impacter autant à l'écran que durant le jeu...