
Les choses se corsent pour Bernard Tapie. L'homme d'affaires et ex-politique vient d'être mis en examen pour "escroquerie en bande organisée". Il devra s'expliquer sur l'arbitrage, qui lui a permis de bénéficier de 400 millions d'euros en 2008, suite au réglement du litige avec le Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas.
Nanard mis au tapis
Bernard Tapie se disait prêt à venir en aide à François Hollande. Ses ambitions politiques ne sont clairement plus à l'ordre du jour. Après 96 heures passées en garde à vue, Bernard Tapie a été placé sous contrôle judiciaire. Dans l'affaire de l'arbitrage Crédit Lyonnais-Adidas, l'ex-Ministre de la Ville sous François Mitterrand avait bénéficié de 400 millions d'euros. Ce vendredi, il a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée", révèle Le Monde.
Déjà trois personnes soupçonnées
Il est la quatrième personne à être mise en examen dans l'affaire de l'arbitrage Adidas-Crédit Lyonnais. Avant lui, Stéphane Richard, le PDG d'Orange et ex-directeur de cabinet de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, l'ancien patron du CDR, chargé de gérer l'héritage du Crédit Lyonnais, Jean-François Rocchi, et l'un des juges arbitraux, Pierre Estoup font tous trois déjà l'objet d'une attention particulière. Les juges chercheront à comprendre comment Nanard a pu bénéficier d'une telle somme et à établir les liens de Tapie avec l'arbitre Pierre Estoup.
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