Par Benoit Mandin Journaliste Télé
Journaliste spécialisé dans le monde de la télévision, Benoit ne manque jamais un épisode de L’amour est dans le pré, The Voice, Danse avec les stars, Mask Singer, Star Academy ou Qui veut être mon associé. Il est également un inconditionnel de Quotidien, C à vous et L’heure des pros.
Des députés se mettent à chanter à l'Assemblée nationale le mardi 14 février 2023 sur LCP
Des députés se mettent à chanter à l'Assemblée nationale le mardi 14 février 2023 sur LCP
L'Assemblée nationale a été secouée par un nouveau coup de théâtre le mardi 14 février 2023. Les députés ont asséné un coup dur au gouvernement d'Elisabeth Borne en n'adoptant pas l'article 2 de la réforme des retraites, centré sur la création d'un index des seniors. Certains ont décidé de fêter leur victoire contre Emmanuel Macron en se mettant à chanter en plein hémicycle... La présidente de l'Assemblée nationale a tenté en vain de les calmer.

En cette mi-février 2023, l'Assemblée nationale n'en finit pas d'être le théâtre d'échanges musclés et d'incidents. Les députés y sont amenés à débattre de la très controversée réforme des retraites.

Des incidents en série à l'Assemblée nationale

Ces derniers jours, l'Assemblée nationale a été secouée par des incidents de séance. Après la polémique suscitée par le tweet de Thomas Portes, qui a posé sur un ballon de football à l'effigie d'Olivier Dussopt, un député s'est livré à un dérapage au sein de l'hémicycle.

Aurélien Saintoul, dont Jean-Philippe Tanguy a dénoncé un autre dérapage sur BFMTV, a provoqué un incident de séance en insultant Olivier Dussopt. Il l'a successivement accusé d'être un "imposteur" et un "assassin". Le ministre du Travail a quitté l'hémicycle, tandis que le député La France Insoumise finissait par se résoudre à présenter des excuses.

Une défaite pour Emmanuel Macron

La réforme des retraites a provoqué de nouveaux échanges musclés à l'Assemblée nationale le mardi 14 février. Le gouvernement d'Elisabeth Borne y a essuyé un vrai revers. L'hémicycle a rejeté l'article 2 de la réforme, centré sur la création d'un index des seniors. Une défaite concédée par Emmanuel Macron avec 256 voix contre 203. Certains députés ont tenu à fêter, à leur manière, cette victoire contre cette réforme ardemment voulue par Emmanuel Macron. Pour cela, ils n'ont pas hésité à se mettre à chanter et à entonner, en plein hémicycle, "On est là", le chant associé aux gilets jaunes. De quoi excéder la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

"Non non, s'il vous plaît, mes chers collègues...", a d'abord lancé Yaël Braun-Pivet, tout en tapant du poing sur son pupitre. Sa requête n'a pas suffi à ramener le calme sur les bancs des députés. La présidente de l'Assemblée nationale a alors les plombs. "Vous vous croyez où ? Non, mais c'est incroyable ! Non non... Votre attitude est inacceptable ! Donc on passe maintenant aux amendements après l'article 2...", a-t-elle asséné à ses camarades élus de la République.