Quand on pense à la carrière cinématographique d'Arnold Schwarzenegger, on pense immédiatement à deux choses qui se rejoignent : des univers de science-fiction et des séquences d'action spectaculaires. Que ce soit avec la saga Terminator (1987-2019), le film Predator (1987) ou encore le cultissime Total Recall (1990), le comédien a participé à une multitude de projets épiques et mémorables.
Mais si l'ancien Mister Univers n'a cessé de faire parler ses muscles sur grand-écran - c'était encore le cas en 2019 avec Terminator : Dark Fate alors qu'il était âgé de 71 ans, ce ne sont pas ses biceps, ni pectoraux qui lui ont permis de faire sa richesse.
Souvenez-vous, que ce soit avec Un flic à la maternelle (1990), Last Action Hero (1993) ou encore Junior (1994) et La Course au jouet (1996), l'acteur nous a prouvé à plusieurs reprises qu'il était tout aussi doué dans le registre de la comédie et qu'il possédait un vrai sens de l'autodérision. Un contre-emploi adoré de ses fans... mais également de son banquier.
Dans l'émission Watch What Happens Live d'Andy Cohen, Arnold Schwarzenegger a en effet confessé que c'était le film Jumeaux d'Ivan Reitman qu'il a porté au côté de Danny DeVito en 1988 qui lui avait rapporté le plus d'argent. "C'est le numéro 1 parce que nous n'avions pas touché de salaire, mais négocié une partie des bénéfices, a-t-il indiqué. Et c'était fantastique. On a fait exploser le compte en banque".
Combien a-t-il gagné avec ce projet ? Sans annoncer de sommes précises, l'acteur a tout de même confessé : "C'était bien plus que 40 millions de dollars. C'était plus que n'importe quel film de ma carrière". Un véritable jackpot pour lui à l'époque, alors même qu'il n'avait touché "que" 750 000 dollars de salaire pour le premier Terminator en 1984 ou 3,5 millions de dollars en 1987 pour Predator.
© Universal Pictures
Cette happy ending était d'autant plus réjouissante pour l'acteur qu'il jouait sa carrière avec ce film. Comme il l'expliquait récemment dans Actors on Actors de Variety, à l'époque, aucun studio ne voulait l'engager pour jouer dans une comédie. "On me disait, 'T'es fou ? Plus tu tues de gens à l'écran, plus on se fait d'argent ! Pourquoi on voudrait changer ça ?', s'est souvenu le pote de Sylvester Stallone. C'était le discours à l'époque, jusqu'à ce que Ivan Reitman et Danny DeVito arrivent".
Ensemble, le trio a finalement trouvé une solution parfaite qui a pris les allures d'un coup de poker gagnant : "On s'est dit que si nous ne prenions aucun salaire, alors nous pourrions tourner le film pour 16,5 millions de dollars. On a imaginé un accord qui nous permettait de toucher 40% des bénéfices du film. Et ça s'est révélé être le meilleur deal de notre vie".
Avec des recettes au box-office estimées à plus de 216 millions de dollars (ce qui équivaut aujourd'hui à 587 millions de dollars avec l'inflation) et des records de ventes en K-7 à la fin des années 80, on connait certains dirigeants de studios qui ont dû se mordre les doigts. Et on comprend mieux pourquoi l'acteur a ensuite enchaîné les projets du genre dans les années 90.
© Universal Pictures
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2
player2