
Dans Monster Hunter, Milla Jovovich est une soldate d'élite de l'armée américaine qui va subitement se retrouver dans un monde parallèle peuplé de terribles créatures gigantesques. Elle va devoir faire preuve d'une détermination hors norme afin de survivre.
Après les zombies de Resident Evil et les extra-terrestres du Cinquième Elèment, Milla Jovovich dégomme du gros monstre bien coriace ! Elle nous raconte.
Pourquoi Monster Hunter après Resident Evil ? Est-ce un jeu que Paul W Anderson (son mari et réalisateur) et toi aviez en tête depuis un moment ?
Milla Jovovich : Paul (Anderson, son mari réalisateur), oui. Moi... non (rires). Paul essaie de concrétiser ce film depuis plus de dix ans. Il y a eu de nombreuses versions du scénario. L'une d'elles mettait en scène un adolescent comme héros. Mais aucune ne me concernait. Pendant des années, Paul n'a pas pensé à m'inclure dans le film. Puis un jour il a tenu à me faire lire une nouvelle version du script en me demandant mon avis et en soulignant qu'il l'avait écrite pour moi. Je ne m'y attendais pas. Ma première réaction a été : "écoute, on vient de conclure Resident Evil. Je ne peux pas passer de tueuse de zombies à tueuse de monstres. C'est ridicule." Il m'a répondu "lis le, je l'ai écrit pour toi, je pense que tu vas aimer, laisse une chance à cette histoire". Mon mari sait ce que j'aime. Il m'a écrit un personnage solide, une vraie femme, une vraie guerrière. J'adore l'action, je viens d'une famille de militaires aussi bien du côté de mon père que de ma mère. Il savait que j'ai toujours voulu incarner un soldat.
On dirait qu'à chaque film, tu as la possibilité d'apprendre de nouvelles techniques et compétences. C'est un défi qui te stimule ?
Absolument. Avec chaque film, j'acquière des compétences nouvelles et une expérience qui me servent pour ceux d'après. Je m'amuse tellement à faire des films d'action. J'ai tellement appris au cours de ces vingt dernières années. Faire des films comme Monster Hunter, c'est comme revenir à la maison. J'aime répéter les cascades, m'attacher aux cables, je me sens à l'aise.
Les blessures arrivent ?