Une récente enquête montre qu’environ 23 % de la Génération Z serait touchée par la téléphobie, cette peur irrationnelle de parler au téléphone, au point de ne jamais répondre à un appel. Pour eux, la vie digitale se fait en messages, notes vocales ou réseaux sociaux — et sans aucune pression d’immédiateté .
- Hyper contrôle social : la communication écrite permet de se relire, réfléchir, corriger… une zone de confort que la téléphonie ne laisse pas.
- Peur du jugement instantané : prise de parole en temps réel, silences, hésitations — tout cela génère anxiété et malaise.
- Associations négatives : 56 % des jeunes considèrent un appel inattendu comme une mauvaise nouvelle.
Résultat ? En moyenne, la Gen Z passe à peine 5 minutes par jour en appels vocaux ou visioconférences.
Au lieu de proposer un outil de coaching pour surmonter cette peur, Google choisit une tout autre stratégie : s’en servir pour prolonger son emprise.
Grâce à des agents virtuels, disponibles aux États‑Unis, Google propose désormais de passer les appels à votre place — que ce soit pour réserver une table, questionner un commerce ou prendre des infos. L’utilisateur choisit une formule préconfigurée (prix, dispo, etc.), remplit un petit sondage, et l’IA appelle à votre place.
De quoi libérer une génération anxieuse d'appels qu'elle ne veut pas gérer et permettre à Google de renforcer son contrôle sur notre quotidien.
© Photo de Kaboompics (Pexels)
Oui, la téléphonie reste un savoir-faire utile, notamment pour un entretien d'embauche, effectuer des démarches administratives ou réagir en cas de situations d’urgence.
Aussi, plusieurs initiatives en Grande‑Bretagne (ex. Nottingham College) proposent dès aujourd’hui des séances d’entraînement à l’usage du téléphone afin de renforcer la confiance et réduire la gêne ressentie lors d'un appel. Suffisant pour sauver cette génération ? A suivre...
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