Malheureusement pour les fans du PSG, d'Arsenal, du FC Nantes ou de Leverkusen et Porto, il n'y aura pas de matchs de championnat ce week-end. Comme en septembre, c'est (encore) la trêve internationale qui prend place en ce début du mois. Et ce vendredi 10 octobre 2025, l'Équipe de France affronte l'Azerbaïdjan lors d'un match faussement inutile, puisque comptant pour les éliminatoires à la Coupe du Monde 2026.
Une fenêtre qui permettra probablement à Jean-Philippe Mateta de faire ses débuts avec les Bleus à l'âge de 28 ans, mais qui marquera également le retour d'un cadre du groupe aux statistiques plutôt flatteuses : Vice-Champion d'Europe en 2016, Vice-Champion du Monde en 2022, 8 buts en 59 sélections.
De qui parle-t-on ? De Kingsley Coman. Quand bien même l'attaquant a quitté le Bayern Munich et l'Europe cet été pour poursuivre sa carrière en Arabie Saoudite du côté d'Al-Nassr, Didier Deschamps ne s'est pas privé de le convoquer cet automne. Un soulagement pour celui qui espère (enfin) gagner un trophée avec l'EDF, d'autant que sa place au côté de Kylian Mbappé aurait pu être menacée en 2024.
Comme d'autres partenaires l'an passé, Coman n'avait pas bien vécu l'Euro 2024, compétition qui l'avait vu se contenter de miettes en termes de temps de jeu. "Elle a été très frustrante, a-t-il soufflé auprès de l'Equipe. Je revenais de blessure. Le coach pensait que j'allais être apte et à fond tout de suite, alors que j'ai eu beaucoup de blessures et que je savais comment revenir."
Or, c'est cette mésentente sur sa forme physique qui a fait naître des tensions entre les deux à l'époque, au point de voir le joueur être snobé par le coach. "Je comptais monter en puissance pendant la compétition. Lui pensait que j'allais être à 100 %." Et d'ajouter plus loin : "Il pensait que j'allais être prêt plus rapidement et moins dans la gestion. Il voulait un joueur à 100 %. On avait une vision différente. On n'a pas pu s'expliquer sur le moment, ce qui aurait peut-être évité cette situation."
© BestImage, Christian Liewig / Bestimage
Heureusement, Kingsley Coman a par la suite eu la force de crever l'abcès avec le sélectionneur afin d'éviter à cette relation de s'enfoncer vers quelque chose de négatif.
"On a échangé quand je suis revenu en novembre, mis les choses à plat, a-t-il indiqué. Je n'ai pas voulu l'appeler avant. J'avais besoin de temps. En septembre, j'étais déjà moins à cran. S'il m'avait appelé à ce moment-là, on aurait échangé de la même manière pour essayer de se comprendre." Et de conclure : "Cela s'est bien passé, j'ai compris son point de vue et pourquoi on en était arrivés là."
Suffisant pour lui permettre de connaître ENFIN un match de 90 minutes avec l'EDF, chose qui ne lui est encore jamais arrivée ? A suivre...
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