

Lancée en 2018, c'est finalement ce jeudi 24 avril 2025 que You a pris fin au terme de sa saison 5. Et pour l'occasion, les créateurs n'y sont pas allés de main morte avec le personnage de Penn Badgley. Conscients de la fascination dérangeante d'une partie du public pour le vilain, l'équipe créative a tout fait pour lui offrir la pire fin possible.
Au programme ? Après avoir été véritablement présenté comme un homme abusif envers les fans (et pas seulement ce stalker sexy, qui tue des gens quand ça l'arrange), Joe s'est lui-même retrouvé victime de la manipulation d'une femme (Bronte jouée par Madeline Brewer) qui l'a obligé à se révéler. Surtout, après l'avoir émasculé en lui tirant une balle dans les parties intimes, Bronte a permis à la police de le capturer, le laissant désormais pourrir dans une cellule en prison.
Une fin qui pourrait faire grincer les dents des fans de cet horrible personnage, mais qui fait le bonheur de son interprète. Il l'a confessé auprès de Deadline, il est soulagé d'avoir vu des mots être enfin posés sur l'attitude de Joe : "C'était important qu'on le voit, enfin, comme un prédateur sexuel". Et d'ajouter au sujet des fans du méchant : "A quel point faut-il que l'on soit graphique pour que vous compreniez qui il est vraiment ?"
Mais plus que de le voir rester en vie, enfermé derrière des barreaux (ce qui fait écho aux souffrances qu'il infligeait avec sa boîte), c'est bien de le voir perdre ses parties intimes qui satisfait l'acteur aujourd'hui.
"Il y a une question qui se pose c'est : 'Que fait-on de gens comme Joe ?', a-t-il expliqué. Qu'est-ce qui est le mieux, pas seulement pour Joe, mais également pour la personne qui se retrouve impliquée dans sa fin". Il l'a en effet précisé : "Si quelqu'un devait le tuer - et ça aurait forcément été une femme, alors on aurait ajouté un fardeau sur elle, qui aurait été celui d'avoir commis un meurtre. Et ça n'aurait pas été juste. Et le torturer ? Okay, mais ça serait revenu à la même chose." Au final, il ne restait qu'une solution : "L'envoyer en prison ? Ça ne paraissait pas suffisant. Donc qu'est-ce qu'il faut faire dans ces cas-là ? Lui. Prendre. Ses. C*uilles".

Un acte qui paraîtra gratuit pour certains, mais qui a du sens pour l'acteur. Auprès de Vanity Fair cette fois, Penn Padgley a rappelé que cet acte était la punition ultime pour un psychopathe comme Joe, et que cela fermait automatiquement la porte à une possible happy ending imméritée pour lui.
"Je vais être un peu grossier, mais personne ne veut d'un Joe sans bite dans une suite, n'est-ce pas ?, a rappelé le comédien. Dans les faits, un homme devrait être plus que ça, mais au regard de sa façon d'agir et d'opérer, s'il n'a plus [ses parties], alors je ne sais pas ce qu'il a encore pour lui".