C'est Yoann Fréget qui a débuté les hostilités en expliquant, selon lui, les causes des faibles ventes de son album, "Quelques heures avec moi", écoulé à seulement 15 000 exemplaires. Après avoir déjà donné une explication jugée "politiquement correct" en mai dernier à 20 Minutes, le Montpelliérain a remis ça de façon un peu plus cash et vénère face à Enora Malagré.
Yoann Freget dénonce "une mafia de l'industrie musicale"
"Ce n'est pas que la maison de disques, c'est un ensemble de plein de choses qui fait que, à partir du moment où j'ai gagné, tous les gens que j'ai croisé dans la rue n'ont eu de cesse de me dire en permanence 'pourquoi on ne vous voit pas ?'" entame celui qui devait pourtant enregistrer un duo avec Will.i.am.
Avant de poursuivre : "C'est la faute à toute une mafia qui existe par-rapport à l'industrie de la musique, qui fait que les gens ont leur favori et misent sur ceux où ils pensent qu'ils ont le meilleur potentiel commercial. Mais quand on mise sans prendre en compte l'avis du public... Y a deux millions de gens qui ont voté pour moi, je le sais d'une source de la production, et qu'on entend après 'le problème, c'est que vous ne fascinez pas' et on ne passe pas à la télévision. je suis passé deux fois sur TF1 depuis que j'ai gagné...".
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Sophie Tapie : "les mecs, c'est le public qui décide !"
Si Yoann Fréget n'a pas autant été soutenu qu'il l'espérait par la chaine ou par la prod de The Voice, il l'est aujourd'hui par... Sophie Tapie. Présente elle aussi sur le plateau de Derrière le poste, la chanteuse n'a pas hésité à balancer sur Olympe, avec qui elle était pourtant pote durant The Voice 2 : "Honnêtement, et c'est vrai, il n'a pas eu la promo d'un autre certain candidat qui, lui, n'a pas gagné, qui était le favori". Avant de préciser "Olympe a eu un partenariat de TF1 dans les mois qui ont suivi, Yoann n'a pas eu le droit, ils passaient son clip sur TF1 après le 20H".
Lancée, Sophie Tapie a enchaîné en critiquant le milieu de l'industrie mais aussi la prod : "Pour moi, si on veut un gagnant, qu'importe le gagnant, c'est le public l' élu, que ça plaise ou non à la maison de disques, que ça plaise ou pas à la production, les mecs, c'est le public qui a voté, c'est lui le gagnant, c'est le public qui décide !".
