C'est le grand jour. Après des semaines de compétition, c'est ce jeudi 7 août 2025 que la grande finale de Secret Story sera organisée sur TFX. Ils sont encore 4 candidats à pouvoir prétendre au sacre (et au chèque de 100 000 euros), à savoir : Ethan, Romy, Noah et Anita. Un quatuor qui semble faire l'unanimité auprès des spectateurs, ce qui n'a pas toujours été le cas cette saison.
On a au contraire pu le découvrir au fil de la diffusion, les internautes n'ont pas hésité à se montrer virulents envers plusieurs participants. Entre les manipulations de certains et les comportements problématiques d'autres, aucun faux pas n'a été pardonné. Le problème, c'est que ce besoin de suivre des candidats cleans a parfois entrainé des vagues de harcèlement inexcusables.
A cet effet, on se souvient notamment de Marianne - accusée de propos racistes, qui a été obligée de rejoindre une maison de repos pour s'épargner la haine et les menaces dont elle faisait l'objet au quotidien sur les réseaux sociaux.
Une situation à laquelle Christophe Beaugrand n'a pas échappé et qui, sans surprise, l'a profondément choqué. "Je suis présent sur les réseaux sociaux quasiment depuis leur émergence, et c'est absolument passionnant ce que ça a pu apporter et c'est absolument effrayant ce que c'est devenu" a-t-il déploré au micro d'Europe 1 ce mercredi 6 août.
Plutôt pessimiste sur l'avenir, l'animateur a d'ailleurs tenu à mettre en garde les futurs candidats : "Il faut effectivement réussir à se prémunir sur ce qu'il y a sur les réseaux sociaux, prendre du recul et de la distance parce que les réseaux sociaux sont un miroir grossissant et trompeur de ce que ressent le public".
Autrement dit, il serait nécessaire qu'ils se préparent en amont à gérer une telle passion. De là à dire que la production pourrait organiser une petite formation au préalable...
Le présentateur de Secret Story l'a ensuite rappelé : là où les réseaux sociaux font peur, les critiques et attaques que l'on peut y observer ne refléteraient en rien la réalité : "[L'enthousiasme du public ne correspond] pas du tout aux critiques hystériques que l'on peut parfois lire sur les réseaux sociaux."
Aussi, même si Twitter, Instagram ou Tiktok sont importants post-participation, il reste important de savoir faire la part des choses pour ne pas sombrer vainement : "Il y a à boire et à manger, et il faut savoir s'appuyer sur les réseaux et s'en abstraire de temps en temps". Et de conclure, fataliste : "Tant que les réseaux sociaux resteront une sorte de Far West, sans foi ni loi, où l'on peut écrire tout et n'importe quoi sur les gens sans risquer quoi que ce soit, il y aura un vrai problème".
La production a-t-elle également une part de responsabilité avec ses montages parfois orientés ? Le débat est ouvert.
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