Pourtant noté 100%, ce film culte de la science-fiction ne plait pas totalement à son réalisateur : "Certaines parties sont très embarrassantes"

Dans le Top 5 des plus gros succès de tous les temps au box-office mondial, trois films sont signés du même réalisateur : James Cameron avec Titanic (n°4), Avatar 2 (n°3) et Avatar (n°1), le tout pour un total de 7,5 milliards de dollars de recettes. Un exploit incroyable et inédit, mais qui n'a aucun impact sur l'égo du cinéaste.

La preuve, au détour d'une interview accordée à Empire, James Cameron a reconnu qu'il n'avait pas tout réussi dans sa carrière, notamment avec l'un de ses projets pourtant célébré comme l'un des meilleurs films de science-fiction de l'histoire. De quoi parle-t-on ? De Terminator, écrit et réalisé en 1984.

"Je n'étais encore qu'un débutant un peu rebelle quand j'ai réalisé The Terminator. Je crois que j'avais 29 ans à l'époque et c'était mon premier vrai rôle de réalisateur", s'est-il souvenu, précisant que si Piranha II était techniquement son premier vrai travail, "Terminator était mon premier film, et c'est pour cela qu'il reste important pour moi".

Malgré tout, même si ce projet est donc important à ses yeux, qu'il a révolutionné le cinéma (doté d'une note moyenne de 100% sur Rotten Tomatoes) et qu'il a récolté 78,3 millions de dollars de recettes à son époque (soit l'équivalent de 237,2 millions de dollars aujourd'hui), James Cameron ne le considère pas comme intouchable. "Je ne le vois pas comme le Saint Graal, c'est évident, a-t-il confié. Je le regarde aujourd'hui et il y a certaines parties qui apparaissent comme grandement embarrassantes/gênantes et d'autres où je me dis, 'Ouais, on s'en est bien sortis avec les moyens que l'on avait'."

Toutefois, si ce sont souvent les répliques qui sont pointées du doigt par les plus critiques, James Cameron assure ne pas cringer à ce sujet. "Je parle juste en termes de production globale, a expliqué le cinéaste. Je ne cringe pas devant le moindre dialogue, car je sais que j'ai un cringomètre calibré nettement plus bas qu'apparemment beaucoup de gens peuvent avoir vis-à-vis des dialogues que j'écris".

Bon, en réalité, James Cameron - dont l'incroyable carrière parle pour lui, possède évidemment un égo très sensible. Après tout, ce petit rappel sur ses répliques qui ne seraient pas assez soignées l'a motivé à lâcher la pique la plus royale possible : "Vous savez quoi ? Montrez-moi vos films qui font partie des 4 plus gros succès de tous les temps et ensuite on pourra parler de l'efficacité des dialogues".

Difficile de dire quoi que ce soit après ça !