El Camino : découvrez la fin alternative réservée à Jesse dans le film de Breaking Bad

Vous avez adoré retrouver l'ambiance de Breaking Bad mais vous n'avez absolument pas trouvé d'intérêt au film El Camino ? Sachez que la situation aurait pu être différente. Là où l'histoire dévoilée sur Netflix ne prend finalement pas beaucoup de risques et n'apporte quasiment rien en comparaison à la fin ouverte du tout dernier épisode, Vince Gilligan avait, à l'origine, un autre plan en tête pour son héros.

Il l'a confié à EW : "J'adore l'ironie dans une histoire. J'adore les twists ironiques". Aussi, plutôt que cette happy ending sans grande saveur réservée au protégé de Walter White, le créateur de Breaking Bad lui avait imaginé une fin alternative bien plus chaotique, mais également plus belle.

"Le truc que l'on voulait le plus voir était l'évasion de Jesse. Et le truc qu'il voulait le plus c'était s'enfuir. Donc j'étais en train d'imaginer un scénario dans lequel, en héros qu'il est, il devait sauver quelqu'un" a-t-il ainsi confessé. Et ce nouveau personnage aurait donc eu un impact énorme sur son avenir : "Pour moi, Jesse a toujours été une sorte de héros naturel. Il devait sauver ce personnage à la fin du film en se faisant attraper volontairement. A la fin, il se serait retrouvé enfermé en prison, quelque part dans le Montana. Et il aurait été en paix avec ça."

Une fin bien plus courageuse, vibrante et marquante que celle finalement mise en scène dans El Camino ? Totalement. Et à l'écouter, c'est notamment la faute de sa compagne si elle n'a jamais vu le jour : "J'ai pitché l'idée à ma copine et elle m'a dit 'T'es complètement fou ? Tu peux pas l'envoyer en prison à la fin. Tu dois lui permettre de s'échapper. Les gens seront furieux !'." Un avis également partagé par Peter Gould (producteur) et les scénaristes de Better Caul Saul, qui lui ont à leur tour déclaré : "'T'es fou ? Il doit s'en sortir !'. Comme on dit, si plusieurs personnes te disent que t'es bourré, tu dois t'asseoir. Donc j'ai oublié cette idée".

Tant mieux pour Jesse, tant pis pour nous.