

Oubliez Fast & Furious, la meilleure saga d'action est française et s'intitule Balle Perdue. Ça tombe bien, c'est ce mercredi 7 mai 2025 que le troisième opus - toujours réalisé par Guillaume Pierret et porté par Alban Lenoir (Lino), débarque sur Netflix. Une suite très attendue du public, qui frappe encore plus fort au niveau du grand spectacle.
Tandis que le héros se lance à la poursuite de Aresko (Nicolas Duvauchelle), un flic corrompu responsable de la mort de Charas, celui-ci s'adonne à sa passion première : tout détruire avec des véhicules toujours plus fous. Et cette année, ce n'est pas avec une Renault 21 qu'il fait le show, mais... une dépanneuse de près de six tonnes. Rien que ça.
Un engin improbable que Pierret avait en tête "depuis le premier épisode", et qui se retrouve au centre d'une séquence déjà mythique. Et pour cause, on assiste à un face-à-face aussi improbable que jouissif avec... un hélicoptère. "Je ne savais même pas si ça allait rentrer dans le budget. Ou si c'était faisable", a confessé le réalisateur, encore halluciné, auprès de BFMTV.
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Une séquence à rendre jaloux un certain Vin Diesel, qui a nécessité des mois de préparation, "On a mobilisé une centaine de personnes juste pour ça, des VFX aux SFX, les effets spéciaux de plateau, en passant par les cascadeurs", et qui n'a pas été uniquement portée par du numérique. Au contraire, si l'affrontement apparait aussi intense à l'écran, c'est tout simplement parce qu'il est, en grande partie, authentique !
Oui, vous avez bien lu, là où Lino s'amuse à customiser sa dépanneuse en y ajoutant un lance-missiles (notamment), il faut savoir que cette arme a véritablement été ajoutée sur l'engin. "On n'a pas eu recours aux effets numériques pour tout ce qui concerne la dépanneuse, s'est enthousiasmé le réalisateur. Les canons sont fonctionnels : ils se déplient et tirent de vrais feux d'artifice".

En revanche, vous vous en doutez, même si le tournage a pu permettre la destruction d'une vingtaine de voitures, tout n'était pas 100% réel sur le plateau, à commencer par les explosions réalisées par l'équipe des VFX. La raison ? Pour la sécurité, d'abord, mais également pour éviter de faire pleurer les assureurs et les banquiers.
"L'hélico a une chorégraphie prédéfinie. Il faut être sûr que les feux d'artifice tirés ne viennent pas l'endommager ou le crasher avant qu'on n'ait terminé la scène, a rappelé Pierret. Ça aurait été con". Mais le plus fou, c'est que ça ne se voit pas et que le résultat est tout aussi kiffant.