Malgré le poids des années (c'est déjà la saison 6 d'Astrid et Raphaëlle), c'est promis, les comédiennes ne sont toujours pas lassées. Au contraire, elles s'amusent autant qu'au premier jour et ne s'imaginent pas raccrocher. Un soulagement pour les téléspectateurs, désormais orphelins d'HPI, d'autant plus que la production n'est pas toujours une partie de plaisir.
Comme l'ont confié les comédiens (Sara Mortensen, Lola Dewaere, Benoit Michel) auprès d'Allociné, alors même que les séquences au sein du commissariat sont nécessaires au bon développement de l'intrigue et à la crédibilité de l'univers, personne n'aime les tourner.
En cause ? Ce sont souvent les passages les moins amusants à jouer, car les plus formels. "Ce qui est compliqué avec les séquences dans la brigade criminelle, c’est que ce sont des scènes où nous sommes obligés de passer beaucoup d’informations", a expliqué Sara Mortensen.
Des propos approuvés par Benoît Michel, "Ce n’est pas ce que je préfère", qu'il a par la suite approfondis. Selon l'interprète de Nico, le problème de ces scènes est qu'elles sont "très statiques et ça joue beaucoup sur la rythmique."
Nous devons emmagasiner beaucoup de dialogues. Mais ce sont des scènes importantes pour que les téléspectateurs puissent comprendre l’enquête. Parfois, on en vient à oublier qui est le mort.
© Capture d'écran France 2
Des plaintes exagérées ? Pas vraiment. Ce qu'il faut savoir, c'est que les épisodes ne sont jamais tournés dans un sens chronologique. Afin de faciliter la logistique, il n'est pas rare que toutes les séquences dans le commissariat prévues sur une saison soient tournées en même temps. Et forcément, ça peut vite devenir un casse-tête quand les affaires s'emmêlent.
Toujours auprès de nos confrères d'Allociné, Lola Dewaere n'a pas caché (en rigolant) : "On n'en peut plus". Après tout, ces sessions pourraient vite rendre fou n'importe qui.
Nous sommes obligés de rester longtemps dans le décor et c’est tout à fait normal, mais ça nous parait long. Nous sommes enfermés et ne voyons pas la lumière du jour. Donc pour être honnête, je préfère quand on tourne dans Paris, à l’observatoire ou à la Maison de la Radio.
C'est aussi ça, la magie de la télévision...
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