

Après avoir longtemps déçu la presse et le public avec ses récents projets issus du MCU, Marvel a retrouvé la recette du succès avec Thunderbolts, actuellement au cinéma. Toutefois, si ce film porté par Florence Pugh (Black Widow), Sebastian Stan (Bucky) et David Harbour (Red Guardian) est acclamé, il est également sujet à quelques critiques.
Et parmi les plus récurrentes, on retrouve celle de son manque d'originalité. En effet, même si l'histoire prend le temps de s'intéresser (un peu) au moral en berne de ses anti-héros, marqués par leurs épreuves passées, elle possède finalement un concept un poil similaire à celui de Suicide Squad du concurrent DC.
Après tout, l'intrigue voit de nombreux vilains emblématiques de Marvel être assemblés par une même personne afin de mener à bien une mission compliquée (pour ne pas dire suicidaire). Un rapprochement difficile à ignorer, mais que réfute pourtant Jake Schreier, son réalisateur.

Certes, sur le papier, les deux projets semblent se ressembler. Pourtant, selon lui, Thunderbolts possèderait un twist suffisamment fort pour s'éloigner de son cousin. "Ce qui était ultra-malin dans le script d'Eric Pearson, que Brian Chapek a aidé à développer, c'était le twist caché derrière le concept, a révélé Schreier auprès de Fortress of Solitude. Dès le début, Valentina Allegra de Fontaine les envoie [sans qu'ils le sachent] s'entretuer".
Aussi, contrairement à la Suicide Squad, les membres de Thunderbolts ne "forment pas une sorte d'équipe de vilains envoyée pour réaliser des missions secrètes". En réalité, ils se retrouvent malgré eux à former cette équipe pour justement se venger d'avoir été pris pour des idiots. "Donc dès le départ, j'ai ressenti cette distinction et j'ai réalisé que l'on pouvait imposer notre patte en mettant l'accent sur les aspects personnels des personnages", a appuyé le cinéaste.
Plutôt que de se contenter de filmer ces anti-héros en train de faire "pif paf pouf" un peu partout, Schreier et son équipe ont trouvé plus intéressant "de se concentrer davantage sur les luttes internes plutôt qu'externes". Une chose finalement quasi absente de Suicide Squad, qui se contentait d'être dans l'humour pur.
De quoi convaincre les plus réticents de donner une chance au film ? À suivre.