Emilia Clarke est devenue célèbre grâce à son travail en tant que Daenerys Targaryen dans la série à succès Game of Thrones (HBO), mais l'actrice aujourd'hui âgée de 38 ans est également apparue dans certaines des plus grandes franchises du cinéma.
Elle s'est notamment glissée dans la peau de Lady Qi'ra dans Solo : A Star Wars Story, mais elle a aussi incarné une jeune Sarah Connor dans Terminator : Genisys, le cinquième volet de la saga de science-fiction emblématique qui avait fait d'Arnold Schwarzenegger l'une des plus grandes stars dans les années 1980.
Cependant, si les deux premiers Terminator réalisés par James Cameron sont entrés dans l'histoire du cinéma, considérés aujourd'hui comme des classiques, cela fait longtemps que la saga n'a plus produit de chefs-d'œuvre. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Certes, Terminator 3 : Le Soulèvement des machines sorti en 2003, plus d'une décennie après le deuxième, a de nouveau été un véritable succès au box-office, mais il avait été reçu par des critiques plutôt mitigées. De son côté, Terminator : Renaissance (2009) avec Christian Bale à la place de Schwarzenegger avait par la suite confirmé l'essoufflement de la franchise en 2009, mettant directement fin à l'ambition d'une nouvelle trilogie.
Autant dire que les espoirs étaient donc grands lorsqu'il avait été annoncé qu'Arnold Schwarzenegger reprendrait son rôle le plus populaire dans ce Terminator : Genesis de 2015, un film réalisé par Alan Taylor, envisagé comme le point de départ d'un renouveau.
Cependant, là encore, la déception fut tout aussi grande : avec un box-office mondial de 440,6 millions de dollars malgré son budget colossal de 155 millions de dollars, le film fut loin d'atteindre les attentes financières du studio. Mais ce n'est pas le pire : à nouveau, les critiques n'avaient pas été tendres avec le projet, lui conférant une note moyenne de 26% sur RT.
"C'est comme si ce film était remonté dans le passé pour assassiner nos souvenirs du premier film et écrabouiller sa réputation", avait écrit le Guardian, tandis que le Daily Beast déclarait, "C'est un blasphème à la science-fiction. Il n'y a pas assez d'explosion et de combats entre robots pour nous faire oublier un tel non-sens".
Comme si cela ne suffisait pas, même Emilia Clarke n'a jamais caché que le tournage avait été une expérience épuisante. A tel point qu'elle s'était même sentie "soulagée" en voyant le film bider, confirmant ainsi l'annulation de suites.
Selon l'actrice, le réalisateur Alan Taylor - avec qui elle avait déjà travaillé sur Game of Thrones, aurait été "dévoré et recraché" par la complexité du projet, ce qui fait d'ailleurs écho aux propres déclarations du réalisateur. Ce dernier avait révélé qu'il ne voulait plus faire de films, lui qui avait déjà connu une autre expérience frustrante avec Thor : Le Monde des ténèbres (2013). "Ce n'était pas le réalisateur dont je me souvenais, avait précisé l'actrice. Il ne s'amusait pas. Personne ne s'amusait."
L'ambiance était si mauvaise que, toujours d'après la star, l'équipe du pourtant désastreux Les Quatre Fantastiques qui était tourné à proximité avait même des vestes sur lesquelles était écrit : "Au moins, on n'est pas dans Terminator."
© Paramount Pictures
Le plus étonnant, c'est que cet énième échec n'a pas empêché la production d'un nouvel épisode avec Terminator : Dark Fate en 2019. Mais sans surprise, même si celui-ci faisait revivre la Sarah Connor originale avec Linda Hamilton, ce film avait encore été un échec. Et cette fois, c'était Hamilton qui se montrait critique envers le projet. "L'écriture était un peu bâclée et je pense que même Tim n'a pas trouvé que tout ceci était parfaitement structuré", avait-elle soufflé à la presse américaine.
Quand ça ne veut pas...

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