Disparition de Delphine Jubillar : la nouvelle compagne de Cédric en garde à vue et suspectée

Cela fait maintenant un an que Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, est portée disparue après s'être volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Une affaire judiciaire qui fait office de véritable casse-tête pour les enquêteurs (le corps n'a jamais été retrouvé, pas même que des indices matériels), mais qui vient de connaître un rebondissement inattendu ce mercredi 15 décembre 2021.

Tandis que Cédric Jubillar - son mari qu'elle était sur le point de quitter, a été mis en examen le 18 juin dernier pour homicide volontaire, c'est aujourd'hui Séverine - la nouvelle compagne du suspect n°1 dans cette disparition, qui vient d'être placée en garde à vue. D'après les premières informations connues, cette aide-soignante de 44 ans, qui partagerait sa vie avec Cédric depuis le printemps dernier, serait en effet à son tour suspectée d'être liée à ce terrible drame.

Interrogée par la gendarmerie du Tarn depuis près de 7h du matin, elle serait entendue pour un inquiétant motif, celui de "recel de cadavre". Traduction ? Les forces de l'ordre n'excluraient pas l'hypothèse qu'elle a aidé Cédric Jubillar à cacher le corps de Delphine. A ce jour, rien ne dit qu'elle a réellement participé à déplacer la dépouille de la mère de famille, mais les gendarmes semblent penser qu'elle pourrait avoir une idée de son emplacement.

Une hypothèse crédible ? Difficile à dire. Alors que Cédric et Séverine se seraient rencontrés en avril 2021, à l'occasion d'une battue organisée afin de dénicher de nouveaux indices liée à la disparition de Delphine, cette aide-soignante de formation n'a depuis cessé de défendre son compagnon, qui est le premier à clamer son innocence.

Au début du mois de décembre, elle profitait même d'une interview accordée à 100% Radio pour déclarer : "Cédric est innocent. Il est serein", avant de laisser entendre que "d'autres pistes vont [bientôt] l'innocenter". Selon elle, "le dossier [serait] vide" et il serait donc temps pour la justice "de laisser Cédric sortir de prison". Surtout, consciente de s'être mise à dos une partie de ses proches avec cette histoire, elle concluait en espérant "avoir eu raison de croire Cédric". Des propos qui, à l'époque, laissaient penser qu'elle n'était en rien impliquée dans cette tragédie.