Après un tweet raciste, elle devient la risée du web et perd son job

"Mes tweets n'engagent que moi". Les tweets de Justine Sacco font qu'on ne l'engagera plus. Cette Américaine, directrice de communication, l'a appris à ses dépens vendredi, après avoir posté un tweet raciste à Londres, quelques minutes avant de prendre l'avion pour l'Afrique du Sud. "Je pars pour l'Afrique. J'espère que je n'attraperai pas le sida. Mais non, je blague. Je suis blanche." a-t-elle partagé précisément à ses 500 followers.

Malheureusement pour la jeune femme, pendant les 10 heures de vol durant lesquels elle a été coupée du monde, la twittosphère s'est littéralement acharné sur elle à la découverte de son message. Ce pugilat général a pris une telle ampleur qu'elle a reçu officieusement le titre du "plus gros échec de l'année sur un réseau social". Comble de l'ironie, le lien Justinesacco.com renvoie par ailleurs actuellement vers le site "Aid For Africa", une association de lutte contre le SIDA sur le continent africain.

Le site Buzzfeed s'est quant à lui amusé à parcourir les anciens tweets de Justine Sacco et de lister les pires comme celui-ci, posté en janvier dernier : "Je ne peux pas être virée en étant bourrée ?". Mais son malheureux tweet a eu une autre conséquence encore plus grave. Son employeur, le groupe IAC, après avoir condamné ses propos dans un communiqué relayé par le New York Times, a décidé de la licencier.

A son arrivée au Cap, samedi, Justine Sacco avait donc perdu ses comptes Twitter et Facebook (tous les deux supprimés), son job mais aussi toute crédibilité sur la Toile.

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