Samir, Hatem, Mamadou, Karim, Bakari, Adil... Ces prénoms et les origines qui vont avec posent-ils un problème aux hautes instances du football français ? C'est ce qu'affirme le site Mediapart dans un article choc paru hier. L'affaire qui dérange sur Purefans News by Adobuzz.
Crédit : Abaca
"Pour les plus hautes instances du football français, l'affaire est entendue : il y a trop de noirs, trop d'arabes et pas assez de blancs sur les terrains". C'est sur ces mots que l'enquête du site Mediapart démarre, donnant le ton de l'article, qui accuse la Direction technique nationale (DTN) et donc le sélectionneur des Bleus Laurent Blanc d'avoir proposé fin 2010, le "principe de quotas discriminatoires officieux" dans le foot français, notamment dans les centres de formation de jeunes.
Mediapart explique s'appuyer sur "des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé". Le site va plus loin dans ses accusations et cite même des noms. Celui de M. Blaquart par exemple, qui n'est autre que le nouveau boss de la DTN. C'est lui qui – selon les sources de Mediapart - aurait même proposé une proportion de 30% de "joueurs binationaux".
Le nom de Laurent Blanc est également cité par Mediapart. D'après le site, le sélectionneur des Bleus se serait dit favorable à ces propositions, y ajoutant ses propres arguments allant dans ce sens.
Du côté de la FFF, son président Fernand Duchaussoy a réagi aussi vite que possible. Interrogé par l'AFP, il affirme ne pas avoir entendu parler de cette histoire et être étonné qu'elle puisse même exister. Prudent, il ajoute tout de même "Ce serait complètement anormal que ça se passe comme ça et je ne l'accepterai pas".
Pape Diouf, ex président de l'om, semble beaucoup moins étonné, comme il l'a confié sur RMC : "La réalité est que le football français est à l'image de sa société. Le football français est raciste, il exclut. Quand on prend la proportion de joueurs noirs, des garçons qui ont une grande capacité de réflexion : quand ces garçons là veulent un jour embrasser la carrière d'entraîneur ou de dirigeants, on n'en veut pas".