TPMP sanctionnée par le CSA : Cyril Hanouna et C8 réagissent à l'amende de 3 millions d'euros

CSA sanctionne TPMP avec une (très) grosse amende

Le verdict du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel, ndlr) est tombé : TPMP reviendra à la rentrée, l'émission ne sera pas suspendue, mais C8 devra payer une grosse amende de 3 millions d'euros.

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Le CSA a dévoilé les explications de sa sanction dans un communiqué publié ce mercredi 26 juillet 2017, dans lequel il précise que cela concerne la séquence diffusée le 18 mai dernier dans TPMP.

"L'animateur a, tout au long de cette séquence, eu recours à de nombreux clichés et attitudes stéréotypées sur les personnes homosexuelles" a ainsi jugé le CSA.

Le CSA demande à C8 de "respecter la loi"

Visiblement très remonté contre l'émission animée par Cyril Hanouna, ils ont indiqué que "la société C8 a gravement méconnu le principe de respect de la vie privée, ainsi que son obligation de lutter contre les discriminations".

Après avoir déjà reçu "près de 47.000 plaintes concernant ce programme", le CSA "appelle expressément au sens de la responsabilité des dirigeants de C8 et du groupe Canal+ et leur demande de faire respecter les dispositions de la convention souscrite et les règles fixées par la loi".

La réponse de Cyril Hanouna

L'animateur a tout de suite réagi sur son compte Twitter une fois la sanction donnée.

"Bon bah les chéris le truc le plus important à retenir c'est qu'on sera à l'antenne le 1er septembre pour une nouvelle saison de ouf !!" s'est-il réjoui, content que TPMP ne soit pas suspendue.

En revanche, C8 prend la nouvelle beaucoup moins bien et pense que cette sanction a un "caractère disproportionné".

Une sanction "inéquitable et discriminatoire" ?

Selon la chaîne de la TNT, cette décision "illustre de nouveau le traitement inéquitable et discriminatoire dont Touche pas à mon poste est l'objet de la part du CSA".

C8 a même expliqué avoir relevé "de nombreuses séquences problématiques sur d'autres télévisions ou radios qui n'ont provoqué aucune réaction", d'où son "incompréhension relative". Pour eux, il s'agit d'un véritable "acharnement".