
Après plusieurs jours d’absence remarquée sur les réseaux sociaux, Maeva Ghennam, qui souhaitait gravir l'Everest comme Inoxtag, a pris la parole ce jeudi 5 juin au soir pour évoquer, pour la première fois, le burn-out dont elle souffre.
Dans un long message publié en story sur Instagram, l’influenceuse aux plus de 3 millions d’abonnés partage un témoignage poignant sur son état de santé mentale.
Révélée en 2018 dans Les Marseillais sur W9, Maeva Ghennam, 28 ans, est connue pour son hyperactivité sur les réseaux. Pourtant, depuis quelques semaines, un silence inhabituel inquiétait ses abonnés.
Elle en donne aujourd’hui la raison : "Depuis plusieurs semaines, je m’éteins. Lentement. Silencieusement. Et vous l’avez peut-être vu, senti, deviné… Je n’arrivais plus à me snaper. Moi qui snapais tous les jours. Sans exception. Moi qui partageais ma vie avec vous, chaque jour".
L’influenceuse décrit une véritable perte de repères et d’envie : "Mais un jour, j’ai ouvert l’appli… et plus rien. Plus d’envie, plus de force. J’ai commencé à me dire que quelque chose n’allait pas. Puis tout est allé très vite. Mon corps m’a lâchée. Ma tête a crié stop. Je n’arrivais plus à sortir, plus à me lever. Je restais dans mon lit, les volets fermés, le cœur en vrac. Je suis entourée. Mais je me sens seule. Rien ne me fait plaisir".
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Maeva Ghennam affirme avoir vécu un "effondrement physique, mental et émotionnel".
"J’ai fait un burn-out. Un vrai. Pas un mot à la mode", confie-t-elle. Elle admet avoir eu "des idées noires, des pensées que je ne pensais jamais connaître un jour".
Si elle insiste sur le fait que son message n’a pas vocation à inquiéter, elle souhaite être honnête avec sa communauté : "Ce n’est pas pour faire peur. Ni pour choquer. Mais parce que c’est la réalité. Ma réalité."
L’influenceuse conclut par un message fort : "Aujourd’hui, c’est mon corps qui a parlé à ma place. Il m’a dit stop". Elle encourage ses abonnés à prendre soin de leur santé mentale.
En parallèle, Maeva Ghennam reste marquée par la vague de cyberharcèlement qu’elle a subie fin 2023, après avoir pris position en faveur de la Palestine. Neuf personnes doivent être jugées pour harcèlement moral, appels malveillants et menaces de mort lors d’une audience prévue les 24 et 25 novembre 2025.