Top Chef 2019, la guerre des restos : budget, aide de professionnels... Les coulisses de l'épreuve

La semaine dernière, c'est Camille qui a été éliminée alors que Samuel était de retour. Et ce mercredi 3 avril 2019 sur M6, Top Chef 2019 diffusera l'épreuve de La guerre des restos. Le concept ? Les candidats doivent créer un restaurant de A à Z, comprenant le local, la décoration, le menu... Le tout en à peine 48 heures. De quoi faire stresser les chefs Philippe Etchebest, Michel Sarran, Hélène Darroze et Jean-François Piège eux-mêmes. Mais comment cela se passe-t-il dans les backstages ? Ouest France a révélé que le budget serait de 2.500 euros par binôme pour rénover le restaurant (vide et vétuste). Quant à la nourriture, ils auraient droit à 500 euros par équipe.

"La principale difficulté est de trouver des restaurateurs qui vont nous céder leur établissement le temps du tournage" a expliqué Virginie Dhers, productrice de l'émission animée par Stéphane Rotenberg. "L'épreuve se déroule en novembre et nous commençons à chercher dès le mois de juin" a-t-elle précisé, "Nous nous concentrons sur des restaurants qui ont du mal à marcher ou sont un peu défraîchis". Une épreuve qui demande donc beaucoup de temps de travail en amont pour la production de l'émission.

En dehors de la question de l'argent, les internaute se demandent souvent sur les réseaux sociaux si les candidats sont aidés lors de La guerre des restos. "On arrête de tourner vers 23 heures" a indiqué la productrice, qui a avoué : "Une équipe de graphistes vient aussi les voir. Les candidats expriment leurs envies concernant le nom du restaurant ou la typographie du menu et eux aussi travaillent toute la nuit pour que l'enseigne et les menus soient prêts le lendemain". Un petit coup de main qui n'est pas de trop.

Et cette année, le stress sera à son comble encore plus que d'habitude car ce ne sont pas des anonymes qui goûteront les plats des candidats de Top Chef 2019, mais des journalistes, blogueurs et critiques culinaires. "On a prévenu les candidats en amont et je pense qu'ils ont eu une pression supplémentaire. D'autant que ces spécialistes étaient attentifs au moindre détail" a-t-elle assuré. Cela promet des séquences de pétages de câbles.