

Vous aussi, quand vous n'arrivez pas à dormir, votre cerveau commence à se poser d'improbables questions du genre : "Qui a inventé le mot 'mot' ?", "Pourquoi dans les films, dès qu'un personnage a couché avec un autre, il sort du lit en tirant la couette avec lui ?", "Quelle couleur de M&Ms est la plus présente dans les paquets ?" Bonne nouvelle, on a aujourd'hui la réponse à l'une de ces questions débiles.
Comme le révèle Geo, les scientifiques se sont récemment penchés sur l'interrogation suivante : dans le cas où l'espèce humaine disparaîtrait (bonne ambiance...), qui pourrait bien régner sur la Terre ? À la condition, bien sûr, qu'elle ne soit pas devenue inhabitable. Surprise, contrairement à ce que l'on aurait pu croire avec Je suis une légende, il ne s'agirait pas des chiens. De même, si on ne compte plus les films sur le sujet, les singes ne seraient pas non plus les mieux placés pour nous succéder, la faute, finalement, à de trop grandes similarités partagées, qui les condamneraient au même sort. La lose.
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En réalité, auprès de The European, Tim Coulson - professeur à l'université d'Oxford, a dévoilé une réponse très étonnante. Mais pour autant, finalement logique. Comme c'est souvent le cas, c'est du côté des espèces marines qu'il faudrait s'intéresser (très douées pour survivre aux évolutions naturelles), et plus particulièrement... des pieuvres.
"Les pieuvres font partie des créatures les plus intelligentes, douées pour s'adapter et pleines de ressources, a-t-il confié. Leur capacité à résoudre des problèmes complexes, à communiquer entre elles, à manipuler des objets ou même à se camoufler avec une précision bluffante, tout cela suggère que dans le cas de bonnes conditions environnementales, elles pourraient évoluer vers une espèce civilisée une fois l'humanité éteinte".
Une révélation finalement logique quand on se souvient des exploits divinatoires hors du commun de Paul le Poulpe lors de la Coupe du Monde 2010, que Tim Coulson a par la suite approfondie. "Leur structure neuronale avancée, leur système nerveux décentralisé et leurs remarquables capacités de résolutions font de plusieurs espèces de pieuvres de redoutables leaders pour un monde imprévisible, s'est-il exclamé. Ces qualités pourraient leur permettre d'exploiter de nouvelles niches et de s'adapter à une planète changeante, surtout sans l'influence d'une activité humaine".
Évidemment, dit comme ça, ça peut prêter à sourire. Néanmoins, on rappellera que la Terre est composée à 71% d'eau, ce qui en fait un terrain de jeu bien plus imposant et terrifiant qu'une petite savane. De même, alors que les pieuvres sont déjà capables de respirer hors de l'eau quelques minutes, le professeur n'exclut pas l'hypothèse qu'en évoluant (sur des centaines de milliers d'années, voire millions !), elles se fabriquent elles-mêmes des méthodes pour prolonger leur séjour sur la terre ferme.
"Avec des avancées, il est possible, si ce n'est probable, qu'elles arrivent à développer des façons de respirer hors de l'eau et, éventuellement, à venir chasser les animaux terrestres comme les biches, moutons", a-t-il spéculé, arguant que les pieuvres sont des créatures sous-cotées, capables de "distinguer le vrai du faux, résoudre des puzzles et interagir avec leur environnement".

Bref, vous l'aurez compris, Steven Spielberg a eu tout faux en 1975 avec son film Les Dents de la Mer, la véritable créature des fonds marins dont il faut craindre n'est autre que la pieuvre. On comprend mieux pourquoi Jack Sparrow passait son temps à se méfier de Davy Jones !