Luke Cage de retour : faut-il regarder la saison 2 sur Netflix ?

On ne va pas se le cacher, la plupart des héros Marvel au ciné sont... lisses. Sympas, drôles, efficaces... mais ils restent assez semblables les uns les autres. L'avantage de Luke Cage cette année, c'est qu'il est tout ça à la fois, mais possède en plus un côté "je m'en foutiste" et badass mélangé un bel égo particulièrement jouissif. Après une mise en bouche en saison 1, il devient ici rapidement irrésistible et on ne s'ennuie jamais avec lui. Plus cool encore, ses scènes de combat se révèlent impressionnantes, lisibles et (encore une fois) badass. Son pouvoir est très bien exploité et ça fait plaisir à voir.

Toutefois, si les combats sont fous et intenses dans cette saison 2, c'est également grâce à l'arrivée de Bushmaster, un super-vilain absolument génial. Lui aussi doté d'un ego imposant et d'un certain pouvoir, il est la réponse parfaite à la suprématie de Luke Cage. Premier véritable obstacle croisé sur sa route, Bushmaster devient en effet un véritable cauchemar pour le héros qui perd ses moyens face à lui et comprend que sa simple force à ses limites.

Autre point positif, le traitement de Bushmaster à l'écran est semblable à celui de Killmonger dans Black Panther. Comme le dévoile Mustafa Shakir (son interprète) dans des propos repris par Allociné, il n'est pas question ici d'un vilain tout blanc ou tout noir. Au contraire, il possède un réelle profondeur : "Je le considère comme un héros dans son histoire. Dans une situation extrême comme la sienne, qu'auriez-vous fait à sa place ? C'est intéressant d'avoir aussi son point de vue. Je ne le trouve pas intrinsèquement mauvais, il est juste meurtri à l'intérieur."

Enfin, cette saison 2 de Luke Cage voit également Iron Fist s'inviter à la fête. Et contrairement à ce que l'on pourrait craindre, ce n'est pas une mauvaise nouvelle. Pour la première fois depuis son apparition dans les séries Marvel de Netflix, le héros est utilisé comme il faut, exprime (enfin) son potentiel et se révèle utile. De quoi nous réconcilier avec lui et être prêt à le suivre dans sa nouvelle saison à venir. Et c'était pas gagné.