Peu de gens peuvent dire qu’ils ont marché dans un land Disney avant son ouverture officielle. J’en fais partie, pour la deuxième fois. Et ce que j’ai vécu dépasse largement l’annonce d’une simple date. Rappelons-la, au cas où : World of Frozen, le nouveau monde de Disneyland Paris sur le thème de la Reine des Neiges ouvrira officiellement le 29 mars 2026.
Mais l’annonce de la date n’était pas le plus incroyable. Le vrai choc, je l’ai vécu après… quand j’ai mis le pied dans le land.
J’étais sur place pour découvrir cette annonce historique, juste derrière la présidente de Disneyland Paris, Natacha Rafalski, abritée sous son parapluie. Anna, Elsa et Olaf étaient aussi de la partie. Tout comme les célèbres drones qui font la fierté du parc et dont je vous reparlerai plus tard. En fond, le château d’Arendelle, la montagne enneigée et le palais de glace d’Elsa. Tout autour de nous, le royaume des soeurs, plus vrai que nature.
C’est parti pour la visite guidée. Ce que je ne savais pas encore, c’est que j’allais vivre l’une des expériences les plus marquantes de ma carrière de journaliste et fan de parcs d’attractions.
Après avoir traversé World Premiere, direction The Twilight Zone Tower of Terror, qu’on appelle tous la Tour de la terreur. Puis me voici enfin sur Adventure Way. Ma première impression ? C’est immense, aéré et plein d’arbres. Puis vient la première nouvelle attraction, sur la droite : Raiponce Tangled Spin. Comme son nom l’indique, on n’est pas encore dans World of Frozen. En revanche, on est déjà en plein dans le rêve et l’immersion.
© Raphaël Metivet / Disneyland Paris
Je vous avais prévenu, tout est beau. Très beau. Les Imagineers et toutes les équipes de Disneyland Paris ont réfléchi à chaque détail. Si mon regard a forcément été d’abord attiré par les barques dans lesquelles les visiteurs monteront, il s’est très vite levé pour admirer le décor au-dessus de moi. Me voilà littéralement plongé dans la tour où est enfermée Raiponce dans le dessin animé. Ses dessins sont là. Y compris Pascal, son adorable petit caméléon. Les lanternes complètent l’ambiance.
L’attraction n’était pas en fonctionnement mais pas besoin d’être un expert pour se rendre compte qu’elle sera très proche des célèbres tasses qui tournent sur elles-mêmes. Au passage, le nom officiel est d’ailleurs Mad Hatter's Tea Cups pour info.
Rien de révolutionnaire en soi mais la thématisation de Raiponce Tangled Spin vaut à elle seule bien plus que des sensations. Une attraction qui fera rêver les fans de Raiponce et amusera les familles, sans aucune restriction d’âge ou de taille minimum. Si vous êtes sensibles aux décors, c’est tout simplement un (premier) banger.
Je poursuis et me retrouve face à ce qui n’est pas une attraction mais qui sera le coeur de ce nouveau land : Adventure Bay.
© Thibault Raoult
© Raphaël Metivet / Disneyland Paris
C’est LE point central de World of Frozen. Adventure Bay est un lac. Pas une mare, pas un plan d’eau. Un lac. De 3 hectares. Ça fait un peu plus de quatre terrains de foot. Pas mal, non ? C’est français.
De jour, il a ce côté apaisant, que les familles apprécieront en se promenant. Des personnages seront présents pour des rencontres. De nuit, il sera l’équivalent de ce qu’est le Château de la Belle au Bois Dormant dans le parc Disneyland. C’est ici que se déroulera le spectacle nocturne, Disney Cascade of Lights, d’une durée d’un peu plus de quinze minutes. Pour se transformer en scène flottante, un pont s’ouvrira pour laisser passer les plateformes. Les personnages Disney prendront vie à travers des feux d’artifice, bien sûr, mais aussi des écrans d’eau, des drones dans le ciel mais aussi des drones aquatiques. Près de 400 au total !
J’ai eu la chance de voir un extrait du spectacle via un casque de réalité virtuelle. Un passage dédié à Vaiana qui, même en VR, a déjà réussi à me faire rêver d’être le 29 mars au soir. Les nouveaux drones promettent de nous bluffer encore un peu plus. La bande son, elle, a été composée aux mythiques studios d’Abbey Road par un orchestre de 90 musiciens et un titre original intitulé We Can Be Heroes.
À cet instant précis, j’ai oublié où j’étais. J’étais tout simplement à Arendelle. Et à ce moment-là, j’ai compris que ce land n’était pas un simple ajout, mais un basculement. Même avec un casque sur la tête, j’avais les yeux humides.
© Raphaël Metivet / Disneyland Paris
© Raphaël Metivet / Disneyland Paris
Après le lac, je poursuis la découverte de World of Frozen en passant devant une fontaine de sculpture de glace déjà magnifique de jour mais sublimée de nuit. Et me voici dans le village du peuple d’Elsa et Anna. Je fais face à des maisons colorées qui semblent réelles. De nombreux détails ont été étudiés, à l’image de ces asymétries qui peuvent surprendre mais qui reflètent les maisons typiques de Norvège ou de ces rideaux dépareillés d’une fenêtre à l’autre. La raison ? Vous êtes au milieu des habitations des citoyens d’Arendelle. Et comme chez nous, personne n’a la même déco. Logique.
J’avoue que ça faisait partie de ma liste des choses à réussir dans une vie : j’ai été l’un des premiers à tester les toilettes. J’espère que vous penserez à moi lors de votre pause pipi. Plus léger, je suis allé mettre le nez dans Nordic Crowns Tavern, un restaurant de service rapide où on est loin du fast food à l’arrache. Sur les murs, de nombreux tableaux célèbrent l’histoire de la famille royale.
Au menu, un plat que l’on compose en choisissant une base (écrasé de pommes de terre ou quinoa), une protéine (saumon grillé, boulettes nordiques de viande ou végé), des légumes et une sauce. Pas moins de 16 déclinaisons sont possibles. Il y a également bien sûr des desserts dans le thème, comme un flocon de neige.
Rassasié, je file voir l’autre point probablement le plus impressionnant de World of Frozen : la Montagne du Nord. Là encore, grosse baffe. Car comme nous le confie Michel den Dulk, Vice-Président et Portfolio Executive Creative Director, Walt Disney Imagineering Paris, "le Monde de la Reine des Neiges ne se contente pas de s’inspirer du film ; il donne véritablement vie au Royaume d’Arendelle".
Avec cette montagne de 36 mètres de haut, où trône le Palais de Glace d’Elsa, on y est plus que jamais. Je m’attends à me faire bousculer par la truffe de Sven à tout moment. Ce sera pour une prochaine fois. D’autant qu’au pied de cette montagne se trouve encore de quoi faire briller nos yeux : la Tour de l’Horloge.
© Disneyland Paris
La Tour n’est autre que l’entrée de la seconde attraction qui sera disponible à l’ouverture le 29 mars 2026 : Frozen Ever After. Je n’ai cette fois pas pu y pénétrer. On sait en revanche à quoi elle ressemblera. Il s’agira d’une balade en bateau durant laquelle on sera accompagné par les chansons du dessin animé. Oui, Libérée, Délivrée en fera partie. On traversera notamment la forêt, la vallée des Trolls et même le palais de glace d’Elsa pour finir dans la baie d’Arendelle.
On y croisera aussi et surtout les personnages de La Reine des Neiges sous la forme d’Audio-Animatronics. J’ai pu voir Olaf en action, c’est tout simplement fou. J’ai d’abord pensé qu’une personne de petite taille était dissimulée sous le costume tellement le bonhomme de neige semblait réel. Il se déplace, il agite ses branches qui lui servent de bras, il cligne des yeux et change d’expression. Chaque visiteur qui le verra chantonnera immédiatement "Je voudrais un bonhomme de neige".
© Thibault Raoult
On est à Disneyland donc une boutique sera bien sûr juste à côté. J’ai pu entrer dans Fjord View Shop. Et elle risque encore de nous faire lâcher pas mal d’argent. De nombreux produits sortent véritablement de ce qu’on a l’habitude de voir dans les magasins. Il y a par exemple des vêtements ambiance lifestyle bien plus faciles à porter au quotidien sans avoir l’air d’un fan hardcore de Disney.
Mais LA star sera sans aucun doute Rúna. Il s’agit d’un bébé troll. Non seulement il est très mignon mais il est aussi très "vivant". Rúna s’agite quand je le touche, cligne des yeux, bouge ses oreilles, parle et chante. Et quand je le mets face à un copain troll, les deux papotent ensemble. On m’indique qu’il est même capable d’interagir avec les lieux et personnages croisés dans le monde de la Reine des Neiges ! J’ai entendu évoquer un prix de 79 euros. C’est cher mais on parle du jouet/peluche du futur le plus craquant.
© Thibault Raoult
Mon tour va bientôt s’achever. Je vois au loin le château d’Arendelle. Il m’hypnotise. Mais j’ai un dernier spot à visiter : le Regal View Restaurant & Lounge. Les restaurants ne sont pas forcément les endroits où je passe le plus de temps quand je vais dans un parc d’attractions. Mais là encore, celui-ci ne rigole pas.
Déjà, il abrite le premier bar de Disneyland Paris. Un argument qui me parle. Surtout à la vue des cocktails que j’ai pu apercevoir (mais pas goûter, j’avais déjà assez la tête qui tournait). Je m’imagine déjà en train de siroter l’un d’eux avec la vue sur le lac.
Côté resto, on est dans le luxe total. Aux murs, des tapisseries, des moulures et d’immanquables gigantesques fresques aux couleurs de Vaiana, Blanche-Neige, Mulan, Ariel et tant d’autres princesses. En parlant de princesses, justement, elles ne seront pas uniquement sur les murs. On m’explique que Belle, Jasmine, Aurore ou encore Mérida ou Ariel viendront partager du temps avec les visiteurs attablés.
De la vaisselle signée par le fournisseur officiel de la famille royale des Pays-Bas à ce qu’on aura dans nos assiettes, tout plongera les visiteurs dans un moment magique digne des plus grandes tables. Là encore, il sera possible de manger avec vue sur le lac en bonus suprême.
© Raphaël Metivet / Disneyland Paris
Ma visite de World of Frozen est terminée. Je ne veux pas partir. Avec mon gilet orange fluo de chantier, difficile de me planquer. Je dois partir. Ce que j’ai vu n’est pas une extension. C’est une nouvelle façon de vivre Disneyland Paris. J’ai couvert d’autres ouvertures de lands. Je n’ai jamais ressenti ça.
J’ai les chansons de La Reine des Neiges en tête, et pour une fois, ma fille n’y est pour rien. En revanche, je sais qu’elle ne tient plus en place depuis que je lui ai envoyé la vidéo qui annonce l’ouverture le 29 mars 2026. Elle n’est pas seule. Plus que 125 dodos à tenir…
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