Alors que le tome 3 d'Act-age sortira en France le 27 août 2020, le manga shonen a été officiellement stoppé. Pourquoi ? Son scénariste, Tatsuya Matsuki, a été arrêté ce samedi 8 août 2020 à Tokyo, au Japon, pour des agressions sexuelles sur mineures. L'homme de 29 ans aurait agrippé les seins de deux collégiennes d'après le site 9emeart.fr. Les deux agressions se seraient passées pendant que les mineures se promenaient à vélo dans une rue de la capitale nippone, alors que le mangaka était apparemment à pieds. Les deux supposées victimes ont prévenu la police, qui aurait ensuite reconnu l'auteur grâce à des images de vidéo-surveillance.
Tatsuya Matsuki aurait avoué que c'était lui selon NHK, et aurait ainsi reconnu sa culpabilité dans les deux affaires. Weekly Shonen Jump, le magazine japonais qui publiait Act-age, a annoncé dans un communiqué de presse que le manga s'arrête donc définitivement. Le chapitre qui sera publié ce mardi 11 août 2020 sera ainsi le dernier. Alors que One Piece pourrait bientôt prendre fin, Act-age est lui bel et bien fini pour de bon.
La rédaction du journal a pris cette décision avec la dessinatrice d'Act-age, Shiro Usazaki. "Nous prenons l'affaire au sérieux" ont-ils déclaré, en précisant qu'ils allaient "tout faire" pour que Shiro Usazaki travaille sur d'autres projets pour eux.
Act-age, cette histoire de Kei Yonagi, lycéenne et apprentie actrice, avait de nombreux fans à travers le monde. Et le manga lancé en janvier 2018 avait aussi une grande communauté de fans en France. Il y a donc eu beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux, au point que Act-age est en TT France sur Twitter depuis l'arrestation du mangaka et l'arrêt officiel du manga.
Dans les tweets, les internautes se disent en majorité tristes et déçus de ne pas avoir droit à une vraie fin correcte pour le shonen. D'autant plus que certains rêvaient de voir une adaptation d'Act-age en anime, comme pour Shaman King dont une nouvelle adaptation serait en préparation. Mais d'un autre côté, ils comprennent que vu la gravité des accusations, le média japonais a préféré stopper sa parution.