Où le petit Emile a-t-il vraiment disparu ? Ces témoignages qui sèment le trouble...

Cela fait maintenant plus de 7 semaines qu'Emile est porté disparu au Haut-Vernet. Alors que l'enquête a pris une nouvelle tournure, les avis divergent sur le lieu exact de la disparition de cet enfant âgé de 2 ans et demi...

Dans les jours qui ont suivi, d'importantes battues ont été menées. Des chiens Saint-Hubert, réputés pour leur odorat exceptionnel, ont été mobilisés. Ceux-ci ont brusquement marqué le pas à 50 mètres de la maison des grands-parents d'Emile. "Ils ont marqué près du lavoir et après, plus rien. C'est comme si le petit s'était volatilisé à cet endroit-là ou qu'il avait été soulevé de terre", a notifié Grégory Leclerc, journaliste pour Nice Matin, à BFMTV.

>> Disparition d'Emile : pourquoi les deux dernières personnes à l'avoir vu n'ont pas agi ? Leur étrange justification dévoilée <<

Deux témoins ont aperçu, pour la dernière fois, l'enfant le samedi 8 juillet 2023 en fin d'après-midi. Ils ont deux versions différentes de la direction qu'il a prise... "On a deux témoins dans cette affaire : un adolescent et un retraité d'une soixantaine d'années, propriétaire d'un chien. Il y en a un qui aurait vu Emile descendre vers le coeur du village et l'autre monter vers là où les enfants ont leur cabane. Les deux affirment avoir vu Emile au moment où il a disparu..", a rapporté Eve Chancel, journaliste au Parisien.

>> Disparition d'Emile : une mystérieuse mort ressurgit... l'enfant victime d'une terrible vengeance ? <<

L'un des deux témoins mène les enquêteurs sur la piste d'une cabane située à proximité du domicile des grands-parents d'Emile. Ce lieu est réputé pour être "dangereux", car "à flanc de couteaux, il y a une falaise". "Le petit garçon avait une fascination pour la cabane qu'il avait construite avec ses oncles et tantes, aussi eux enfants. Il n'est donc pas impossible qu'il ait voulu, de lui-même, y retourner...", explique BFMTV tout en précisant qu'aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée à proximité...

A la fin juillet, la justice a élargi l'enquête sur la disparition d'Emile aux chefs "d'enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires". Jean-Luc Blanchon s'est empressé de préciser que cela n'avait pas été motivé par une avancée majeure. "Ce changement de cadre juridique n'est pas intervenu en réaction à une avancée particulière de l'enquête qui nous orientait plus particulièrement vers une hypothèse criminelle. Il permet simplement aux magistrats instructeurs et aux services d'enquêtes de réaliser des actes d'enquête que ne permettait pas le cadre initial", a assuré le procureur de la République d'Aix-en-Provence...