Disparition d'Emile : une mystérieuse mort ressurgit... l'enfant victime d'une terrible vengeance ?

De nouvelles recherches ont été entreprises au Haut-Vernet le lundi 31 juillet 2023. C'est dans ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence qu'Emile, un petit garçon âgé de 2 ans et demi, est porté disparu depuis le samedi 8 juillet.

Alors que les enquêteurs n'écartent aucune hypothèse, une révélation du Parisien sème le trouble ces dernières heures. Le quotidien a annoncé, le jeudi 3 août, que la famille d'Emile avait été visée par un incendie il y a quelques années. Plusieurs maisons, dont une appartenant aux grands-parents de l'enfant, ont été en proie aux flammes et il a été rapidement démontré que l'origine du sinistre était criminel.

Le drame s'est produit au Boullard dans la nuit du 22 au 23 mars 2019. Les arrière-grands-parents d'Emile y ont acheté une maison dans les années 1960. Après l'incendie, les enquêteurs ont découvert que des systèmes de mise à feu avaient été installées. La piste d'une vengeance politique s'est dessinée. De nombreux habitants ont rapporté que la famille d'Emile soutenait et relayait des idées d'extrême droite...

La radio Dici s'était faite l'écho d'une ambiance particulièrement pesante dans ce hameau situé à une dizaine de kilomètres du Haut-Vernet. Elle avait rapporté, qu'un an avant l'incendie, "le corps sans vie d'un homme qui vivait justement dans l'une des maisons détruites" avait été découvert par les autorités. Quatre ans après le sinistre, le ou les coupables n'ont toujours pas été retrouvés par les enquêteurs...

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Certains habitants n'hésitent pas à faire un lien entre cet incendie et la disparition du petit Emile. L'enfant a-t-il été victime d'une terrible vengeance ? A ce stade, rien ne permet de l'accréditer, mais les enquêteurs n'écartent pas cette piste. "C'est une piste qui existe. Elle n'est ni privilégiée ni exclue par les enquêteurs à ce stade. Mais forcément, le fait que cette famille semble avoir été visée par des incendies criminels obligent à s'y intéresser...", a confié une source judiciaire au Parisien.