Les projets s'enchaînent sur Netflix depuis quelques semaines. Après les retours d'Alice in Borderland et Monstre, et les nouveautés comme Angela, Indociles ou encore House of Guinness, la plateforme de streaming vient de mettre en ligne une nouvelle série. Et pour une fois, il s'agit d'une création française.
Aussi, c'est ce mercredi 8 octobre 2025 que Pio Marmai a fait ses débuts dans la peau d'un redoutable assassin dans la France du XVIème siècle dans Néro, une fiction en 8 épisodes signée Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit, Martin Douaire et Nicolas Digard. Le twist ? Celle-ci joue avec tous les genres, puisqu'on peut la considérer comme une série d'aventures médiévale-fantastique.
Ca raconte quoi, Néro ? Située en 1504 dans le Sud de la France, la série suit Néro, un assassin trahi par son maître, qui se lance dans une quête périlleuse pour protéger Perla, sa fille abandonnée à la naissance, de forces puissantes qui la menacent. Confronté à la violence, au pouvoir et à ses propres démons, Néro doit choisir entre sauver sa peau ou sauver l’enfant.
Une création historique mais également anachronique, qui joue autant avec les codes du western, du fantastique que de l'épopée d'aventure, le tout avec un ton qui oscille entre humour et sérieux, sous fond de scènes d'une réelle violence. Un méli-mélo déroutant, qu'assume totalement Pio Marmai.
"C’est totalement hors cadre, je le reconnais, a-t-il concédé auprès de Ouest France. Tout réside dans l’acceptation du ton." Et de préciser qu'une telle variété permet finalement de toucher (et surprendre) tout le monde en réinventant des codes bien établis : "Il y a de l’action et c’est une série d’époque sans être réaliste à 100 %. On joue sur un langage accessible sans être totalement dans l’anachronisme."
Un jeu d'équilibriste dangereux, mais qui est la raison de sa présence dans la série. "C’est aussi ce qui m’a attiré dans le projet, ce mélange des genres qui respecte cependant les codes de la série d’aventure, a confié le comédien. Néro est également drôle mais avec des enjeux humains forts."
© Capture d'écran Néro de Netflix
Surtout, même si Néro touche à tout, rien n'est fait à l'arrache. Pio Marmai a notamment expliqué qu'un gros travail sur le ton et ses limites avait été effectué en amont afin de ne pas laisser la série partir sur un hors sujet décevant.
"Avec l’équipe, on a surtout travaillé sur les curseurs, a-t-il révélé. Pour savoir jusqu’où on poussait l’humour, la violence... Les bagarres sont courtes, mais très violentes par exemple, au point où ça en devient drôle." Une façon de procéder qui, selon lui, ferait la grande force de la série : "On n’a pas l’habitude de voir ça en France, j’ai adoré."
Suffisant pour convaincre le public de la suivre ? A en croire sa 2ème place dans le Top 10 des séries les plus regardées du moment, on peut y croire.
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