Présent depuis le 29 avril 2019 dans Les 12 coups de midi, Paul en est aujourd'hui à sa 75e participation et égale ainsi deux anciens grands maîtres de midi : Sylvain et Alexandre. Outre "le plus jeune maître de midi à être resté aussi longtemps" (il a seulement 20 ans), il a une autre particularité : il est atteint du syndrome d'Asperger. Une score d'autisme qui oblige la production et Jean-Luc Reichmann à réaménager les journées de tournage, comme l'animateur le confiait dans Télé Loisirs.
"Je me disais, là, on est en train de le perdre"
S'ils prennent plus de temps entre les émissions, il faut aussi "s'adapter et aménager selon l'humeur de la personne qui est en face. C'est à moi de faire attention à ça", a confié Jean-Luc Reichmann dans une interview accordée à Femme Actuelle. Il sait quand Paul est sur le point d'exploser : "Au début, c'est souvent que je le regardais bouger sa tête de gauche à droite et je me disais, là, on est en train de le perdre". Heureusement, ces 2 mois et demi passés avec lui l'ont appris à gérer ce genre de situation : "Quand je sens que Paul est plus fatigué que d'habitude, je vais demander moins de musique et oui, ça va moins crier sur le plateau, c'est clair."
Un 2e papa ?
Une réelle complicité s'est créée entre le candidat et l'animateur, à tel point qu'il le considère comme un second père. "Son père m'a dit que je devrais être remboursé par la Sécurité sociale", a confié l'animateur, qui dévoile ses propos : "'Grâce à vous, j'ai un deuxième Paul et mon fils a un deuxième papa. Tous les docteurs n'avaient pas réussi à transformer mon fils comme vous l'avez fait", m'a-t-il déclaré. Vous imaginez l'émotion... Avec Paul, j'ai versé plusieurs fois des larmes..."
