"On appelle ça 'faire une Macron'" : énorme malaise au Festival de Cannes en pleine conférence de presse, cette "blague" sur le couple présidentiel jette un froid

Ce qu'on aime avec le Festival de Cannes, c'est qu'on ne s'ennuie jamais, il y a toujours une petite polémique qui vient pimenter l'évènement. Et cette année, il y avait de quoi faire sur la Croisette. Entre Catherine Deneuve qui se loupe en plein direct et Maïwenn qui recadre sèchement Anne-Elisabeth Lemoine, cette 76ème édition du festival cannois est au coeur de différentes controverses.

Depuis ce week-end, c'est une tout évènement qui fait beaucoup parler. Todd Haynes était venu présenter son dernier film, May December, à Cannes. Il a accordé une conférence de presse aux journalistes, accompagné des acteurs principaux du film : Julianne Moore, Charles Melton, et Natalie Portman. Mais des propos du réalisateur ont choqué la salle.

May December, c'est l'histoire d'une relation pédophile entre un jeune adolescent de 13 ans et une femme de 36 ans. On y suit leur relation tourmentée, qui a tenu malgré les révélations et l'inscription au fichier des délinquants sexuels de la femme, qu'on retrouve à l'âge de 50 ans dans le film. Mais avec un sujet si sensible, il vaut mieux éviter les blagues de mauvais goût en le présentant, sauf que le réalisateur s'en est peut-être rendu compte trop tard.

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En pleine conférence de presse, alors qu'il parlait de son film, Todd Haynes a voulu faire ce qu'on imagine être un clin d'oeil au président français d'une manière assez surprenante. Pour expliquer la relation pédophile entre ses deux personnages, il l'a comparée à la relation entre Brigitte et Emmanuel Macron. "En France, on appelle ça 'faire une Macron'", a-t-il lâché, visiblement pour la blague.

Seulement, cela n'a pas vraiment fait rire la salle et cette phrase a même provoqué un gros moment de malaise. On entend certains journalistes choqués lancer des "oula". Pour détendre l'atmosphère, Julianne Moore a éclaté de rire, mais Natalie Portman est restée en retrait. Cette humiliation directe du président de la République a en tout cas du mal à passer à Cannes et c'est LA grosse polémique de cette 76ème édition.