Vladimir Poutine menacé : sa tête mise à prix par un homme d'affaire russe

Le 24 février 2022, Vladimir Poutine a pris la décision d'entrer en guerre contre l'Ukraine. Depuis, le président Russe est devenu l'ennemi public numéro un dans le monde. Sur Facebook, un riche homme d'affaire nommé Alex Konanykhin vient même de promettre une belle somme d'argent à toute personne qui arrêtera le dirigeant. "A ou aux policier(s) qui, conformément à leur devoir constitutionnel, arrêteront Poutine comme criminel de guerre en vertu des lois russes et internationales, je promets la somme d'un million de dollars", a-t-il notamment déclaré.

Et pour bien faire passer son message, celui-ci était accompagné d'une photo du président russe sur un avis de recherche façon Western avec écrit : "Recherché, mort ou vif : Vladimir Poutine pour meurtre de masse". "En tant que Russe ethnique et citoyen russe, je considère comme mon devoir moral de faciliter la dénazification de la Russie", avait-il ajouté afin d'expliquer son offre.

Sans surprise, cette annonce a été supprimée par le réseau social, mais, ce mercredi 2 mars, le millionnaire a récidivé en publiant une nouvelle fois son appel, cette fois sans illustration : "Je continuerai d'aider l'Ukraine dans ses efforts héroïques pour résister à l'assaut de la horde de Poutine". Il a aussi précisé que son post n'avait pas été publié dans but d'inciter les gens à tuer Poutine : "Certains rapports suggèrent que j'ai promis de payer pour l'assassinat de Poutine. Ce n'est PAS exact. Bien qu'une telle issue serait acclamée par des millions de personnes dans le monde, je crois que Poutine doit être traduit en justice".

Alex Konanykhin est un homme d'affaire établi aux Etats-Unis depuis 1992. D'après son site internet, il serait même devenu la première personne à recevoir l'asile politique aux États-Unis pour s'être opposé à la corruption dans l'ex-URSS. Selon Vice, il vivait auparavant en Russie et aurait même échappé à un enlèvement du KGB. D'après HLN, il n'aurait pas mis les pieds dans son pays depuis 1992. "En 1999, il a obtenu l'asile politique aux États-Unis, statut qu'il a perdu quatre ans plus tard, mais qu'il a retrouvé en 2007".