Disparition du petit Emile : cette fête célébrée au Haut-Vernet qui fait polémique, "la vie continue..."

L'inquiétude et l'incompréhension continuent de régner au Haut-Vernet. C'est dans ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence qu'Emile, un petit garçon âgé de 2 ans et demi, est porté disparu depuis le samedi 8 juillet 2023.

Après avoir échappé à la surveillance de ses grands-parents, l'enfant a été vu par deux témoins. Ces derniers ne se sont pas alertés de le voir déambuler seul dans les rues du hameau. Ils n'ont pas pris soin de prévenir la famille ni même la police. Depuis, plus aucune trace d'Emile. Des recherches plus approfondies ont été entreprises ces derniers jours sans que cela ne permette d'élucider le mystère entourant sa disparition.

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Au sein du village de moins de 130 habitants, l'ambiance est plus que jamais pesante. Alors que des habitants ont désigné un "coupable idéal" en la personne d'un adolescent, la présence de journalistes a renforcé les tensions. La famille d'Emile, quant à elle, vit recluse dans la maison des grands-parents...

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Un vent de légèreté va pourtant prochainement souffler sur le Haut-Vernet. Comme le rapporte RTL, on s'y apprête à célébrer la fête de la transhumance. Le maintien de celle-ci fait polémique. Si certains habitants estiment que l'esprit n'est pas à la fête, d'autres jugent que la vie doit continuer. Durant cet événement qui doit se tenir le mardi 8 août, de nombreuses animations sont prévues...

Nos confrères ont interrogé Alexandre, un touriste allemand qui n'a jamais manqué cette célébration au Haut-Vernet depuis 8 ans. "D'un côté, c'est un moment triste. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de faire la fête. Mais d'un autre côté, la vie continue pour les autres...", a-t-il confié. Au micro de BFMTV - chaîne qui sera rejointe par Laurent Ruquier à la rentrée -, un organisateur de la Fête de la transhumance a indiqué que tout était tenté pour "prouver que la vie continue, même si ce n'est pas simple".

De nouvelles recherches ont débuté au Haut-Vernet le lundi 31 juillet. Les enquêteurs, appuyés de chiens spécialisés dans la détection de restes humains et de drones, ont élargi leur champ d'investigations. Afin de ne pas perturber leur travail et d'assurer la tranquillité des habitants, le maire a reconduit son arrêté visant à interdire l'accès au hameau jusqu'au samedi 5 août...