Arthur victime d'antisémitisme et sous protection "renforcée" : Pascal Praud recadre son chroniqueur sur CNews

Publié le 23 novembre 2023 à 16:35

Par Benoit Mandin | Journaliste Télé

Journaliste spécialisé dans le monde de la télévision, Benoit ne manque jamais un épisode de L’amour est dans le pré, The Voice, Danse avec les stars, Mask Singer, Star Academy ou Qui veut être mon associé. Il est également un inconditionnel de Quotidien, C à vous et L’heure des pros.

Depuis les attaques perpétrées par le Hamas contre Israël, Arthur est la cible de messages et menaces antisémites. Il a révélé, au micro de France Inter ce jeudi 23 novembre 2023, qu'il vivait sous protection "renforcée". Pascal Praud a invité ses chroniqueurs de L'heure des pros à y réagir sur CNews...

Arthur sous protection "renforcée" : Pascal Praud recadre son chroniqueur et s'emporte sur CNews © CNews

Pascal Praud - Obsèques du journaliste Jean-Pierre Elkabbach au cimetière du Montparnasse dans le 14ème arrondissement de Paris, France, le 6 octobre 2023. © Christophe Clovis/Bestimage

Exclusif - Arthur Essebag - Arrivées à l'enregistrement de l'émission "2h de rire et de direct" au Paradis Latin à Paris, le 13 janvier 2020.

Exclusif - Pascal Praud - Internationaux de France de Tennis de Roland Garros 2023 - Jour 08 à Paris le 04 Juin 2023. © Bertrand Rindoff / Bestimage

Arthur (Jacques Essebag) - Avant-première du film "La Vie pour de vrai" au cinéma Pathé Wepler à Paris le 18 avril 2023. © Coadic Guirec/Bestimage

Pascal Praud au village lors des Internationaux de France de tennis de Roland Garros 2023, à Paris, France, le 4 juin 2023. © Cyril Moreau/Bestimage

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Ce jeudi 23 novembre 2023, Arthur a été l'invité de la matinale de France Inter. Face à Sonia Devillers, il a révélé vivre sous protection "renforcée" depuis les attaques du Hamas contre Israël.

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"Des agents protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif..."

"Disons que j'étais jusqu'à présent protégé, mais ça a été renforcé... On est en France, nous sommes en 2023. Moi, j'habite Paris. Nous sommes en France et j'ai des agents qui protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif...", a-t-il expliqué. L'animateur, qui lancera Juge Arthur le vendredi 24 novembre en deuxième partie de soirée sur TF1, est la cible de messages et menaces antisémites sur ses réseaux sociaux.

"J'avais déjà été préparé ces dernières années, mais à ce point, non. Je n'aurais jamais imaginé... Au point que Meta (propriétaire de Facebook et Instagram, ndlr) a été obligé de mettre en place un système de mots-clés sur mes comptes pour qu'il y ait moins de messages qui arrivent", a-t-il amèrement commenté tout en précisant que le groupe avait bloqué une quarantaine de mots-clés tels que "décapiter", "mort aux juifs" et "sale juif"...

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"Il ne faut pas raconter de salades !"

Pascal Praud a invité ses chroniqueurs de L'heure des pros à y réagir sur CNews. "Le terrifiant paradoxe, c'est que le conflit israélo-palestinien donne bonne conscience aux antisémites. C'est-à-dire qu'ils considèrent que, comme il y a un conflit gravement politique et militaire, ça permet à un antisémitisme...", a estimé Philippe Bilger avant d'être interrompu par Pascal Praud : "A un nouvel antisémitisme !". "A cet antisémitisme, c'est extrêmement important de le préciser. Ce n'est pas l'antisémitisme de Drumont ! Ce n'est pas celui de l'affaire Dreyfus", a-t-il recadré son chroniqueur.

Alors que celui-ci tentait de poursuivre son propos, l'animateur, qui a réglé ses comptes et balancé sur Yann Barthès, s'est agacé. "Sauf qu'Arthur n'était pas sous protection avant le 7 octobre (date des attaques du Hamas contre Israël, ndlr) ! Il ne faut pas raconter de salades, en fait ! Je ne le dis pas à vous, mais il ne faut pas raconter de salades ! C'est un antisémitisme très précis ! Depuis le 7 octobre, tout est permis... Avant, ça n'existait pas ! Arthur n'était pas sous protection ! Donc quand je dis l'aveuglement, il est précisément là... L'aveuglement de toute la société française parce qu'en fait, les gens ont peur. Jusqu'au président de la République...", s'est-il emporté.

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