"Les choses vont se compliquer..." : Lucie Lucas redoute de terribles conséquences après ses accusations contre Victoria Abril

En signant la tribune en soutien à Gérard Depardieu, accusé d'agressions sexuelles et de viol, Victoria Abril s'est attiré les foudres de Lucie Lucas. Sa fille dans Clem a proféré de graves accusations via une publication Instagram de la comédienne Charlotte Arnould.

Elle a accusé l'actrice espagnole d'agressions sexuelles envers ses partenaires de la série de TF1 dont l'avenir est incertain. Au micro de Franceinfo, elle a tenu à apporter des précisions. "Les violences sexuelles dont je l'accuse n'ont pas été tournées contre moi. Mais c'est des choses dont j'ai été témoin...", a indiqué celle qui a essuyé un sévère échec avec Shy'm sur TF1.

La comédienne est revenue pour Le Huffington Post sur ses graves accusations contre Victoria Abril. "Il n'y a jamais de bon moment pour balancer une bombe comme ça. Voir tous ces noms sur cette liste (les 56 artistes, dont Victoria Abril, qui ont signé la tribune en soutien à Gérard Depardieu, ndlr), ça m'a fait exploser. Victoria Abril, c'est ma maman de cinéma, je me suis sentie trahie... J'ai été menaçante, sans avoir l'intention de développer en ce qui concerne des actes non consentis, puisque je n'étais pas directement concernée et que je ne raconte pas les histoires des autres sans leur accord", a-t-elle expliqué.

"Par contre, j'ai voulu lui, leur faire prendre conscience de l'hypocrisie de signer une tribune pareille, et rappeler que personne n'est intouchable. Ça ne m'intéresse pas de remuer le passé, mais dorénavant, je ne laisserai plus rien passer sur un plateau. Je ne serai plus complice de l'omerta généralisée", a ajouté Lucie Lucas. Alors que Victoria Abril a reçu le soutien d'un acteur emblématique de Clem, l'héroïne de la série de TF1 redoute aujourd'hui de lourdes répercussions sur sa carrière...

"Les choses vont se compliquer pour moi, c'est certain. Je ne sais pas du tout si je vais avoir des nouveaux contrats. Je vais être ciblée comme quelqu'un qui parle. Mais je ne peux plus travailler à n'importe quel prix. Il faut qu'on soit mieux protégé de la part des productions et des chaînes, d'ailleurs la production de Clem est aujourd'hui bienveillante et à l'écoute. Ça devrait être la norme partout...", a estimé la comédienne.