"Il fait 60 degrés en Espagne" : Sandrine Rousseau persiste et s'énerve sur BFMTV après son tweet polémique

Publié le 17 juillet 2023 à 16:28

Par Benoit Mandin | Journaliste Télé

Journaliste spécialisé dans le monde de la télévision, Benoit ne manque jamais un épisode de L’amour est dans le pré, The Voice, Danse avec les stars, Mask Singer, Star Academy ou Qui veut être mon associé. Il est également un inconditionnel de Quotidien, C à vous et L’heure des pros.

En tweetant qu'il avait fait 60 degrés en Espagne, Sandrine Rousseau a suscité une polémique. Elle a été invitée à y répondre au Face à face de BFMTV et RMC ce lundi 17 juillet 2023. Au micro de Neïla Latrous, remplaçante d'Apolline de Malherbe, la députée écologiste a perdu ses nerfs...

Polémique sur les "60 degrés" en Espagne : Sandrine Rousseau s'énerve sur BFMTV © BFMTV

Sandrine Rousseau, députée EELV, dans les jardins de l'assemblée nationale à Paris, le 2 mai 2023.

Une minute de silence en hommage aux victimes des violences lors des emeutes a paris et en France a l'hotel de ville de Paris en presence de Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau, députée EELV - Séance de questions au gouvernement à l'assemblée nationale, Paris, le 11 juillet 2023 © Stéphane Lemouton / Bestimage

Sandrine Rousseau, députée EELV, dans les jardins de l'assemblée nationale à Paris, le 2 mai 2023. © Stéphane Lemouton / Bestimage

Gilles Muzas et Sandrine Rousseau lors de la remise du prix du livre politique lors de la 32ème journée du livre politique à l'Assemblée Nationale à Paris le 25 mars 2023. © Cédric Perrin / Bestimage

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Apolline de Malherbe partie en vacances, Apolline Matin et le Face à face ont été remaniés ce lundi 17 juillet 2023. La matinale de RMC Story est revenue à Sébastien Krebs, tandis que Neïla Latrous a hérité de l'interview politique de BFMTV.

Sandrine Rousseau au coeur d'une nouvelle polémique

Neïla Latrous y a reçu Sandrine Rousseau à partir de 8h35. La députée écologiste, qui a été comparée à un taliban par Eric Naulleau dans TPMP, a été invitée à réagir à une polémique qu'elle a suscitée sur Twitter ce week-end. Elle y a lâché : "Il fait 60 degrés en Espagne. 60 degrés". Au micro de BFMTV, celle qui a été accusée d'être hors-la-loi s'est défendue et a martelé que son objectif était d'alerter sur la gravité et l'ampleur du réchauffement climatique.

"Déjà, j'avais fait un autre (tweet) avec la carte qui mentionnait que c'était au sol. J'ai fait exprès de le supprimer pour faire celui-ci afin d'alerter sur la situation. Parce que c'est 60 degrés au sol, c'est 60 degrés pour les plantes, la faune, les animaux, les enfants qui sont au ras-du-sol. C'est 60 degrés sur les 2⁄3 de l'Espagne et qui menace la biodiversité, l'agriculture... Dans les villes, ça créé des îlots de chaleur quand il y a des surfaces bétonnées importantes...", a-t-elle expliqué.

Neïla Latrous n'a alors pas manqué de lui notifier que cela avait déjà existé. "Ce qui est nouveau, ce sont les températures en surface. C'est les 2,6% de degrés supplémentaires par rapport aux années précédentes. Vous dites : '60 degrés au sol'. Au final, c'est important, mais ce n'est pas nouveau !", lui a-t-elle lancé. "C'est quand même un record sur l'ampleur que ça prend, la durée et la superficie que ça représente. Par ailleurs, j'ai discuté avec des scientifiques ce week-end qui me disent que c'est une température qui est extrêmement importante", a répondu l'invitée du Face à face.

"On a atteint 54 degrés en Californie !"

A travers ce message, la députée d'Europe Ecologie-Les Verts a souhaité faire un "effet wake-up". "Je veux que les gens se réveillent sur la gravité et l'ampleur qu'a ce réchauffement climatique. Ce ne sont pas des libertés scientifiques. Il a fait 60 degrés au sol ! Il a fait 60 degrés au sol ! Qu'on en ait parlé tout le week-end, c'est aussi une manière d'alerter sur ce qui se passe actuellement en Espagne, mais aussi en Chine, en Californie, dans tout le sud de l'Europe... On a atteint 54 degrés en Californie ! A quel moment réveillons-nous ?!", s'est énervée celle qui a été sèchement recadrée par Gérald Darmanin à l'Assemblée nationale.

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