En novembre 2019, Mike Horn était en danger en Arctique avec son ami Børge Ousland, dans le cadre de leur expédition extrême Pole2Pole. Depuis, les deux explorateurs ont réussi à se tirer d'affaire avec l'aide d'Hugo Clément et de Jessica, l'une des filles de celui qui présentait A l'état sauvage sur M6. Les deux explorateurs sont donc sains et saufs, mais restent toujours bloqués en Arctique. Et pour cause, à bord du Lance, ils sont "piégés par la glace depuis plus de 10 jours" comme l'a révélé l'aventurier sur son compte Instagram. Il a aussi partagé un texte de Charles Audier, un membre de son équipe qui tient un carnet de bord, pour raconter aux internautes leur "combat quotidien" pour "libérer le navire des eaux gelés".
"On perce comme des bagnards tous les 10/15cm. On descend de la longueur de la mèche en veillant à ne pas la bloquer, là, on serait foutu. Quand on atteint l'eau, il faut faire attention à ne pas se faire emporter. C'est très physique. Les vibrations usent les nerfs et les muscles" est-il écrit en légende d'une photo montrant le bateau coincé dans la glace, au milieu de l'Arctique.
Le long texte détaillant les aventures de Mike Horn et de son équipe continue. "Je réalise plus tard qu'on est sur la glace depuis plus de 3h. Par -23°C avec le vent dans le visage à faire des trous, l'énergie s'envole très vite, on fatigue rapidement" peut-on lire, "En plus, la manoeuvre n'a servi à rien. Le bateau reste coincé".
En plus des températures extrêmes et du temps capricieux, l'équipage doit faire face à plusieurs difficultés : "Là, la foreuse ne marche plus. On passe à la tronçonneuse, et au découpage de glaçons", "je dois faire le mouvement 1000 fois, je transpire, je perds mon souffle à travers les couches, je gèle des pieds et j'ai les mains et les muscles des bras qui brûlent. On continue. Il faut suivre la tronçonneuse sans tomber dessus (ce qui a failli arriver)".
Toujours épuisés suite à leur expédition qui ne s'est pas déroulée comme prévu, Mike Horn et Børge Ousland doivent à présent se battre pour rentrer à bon port. "C'est harassant et satisfaisant à la fois. Mais rien à faire, on ne bouge pas", du coup "on va laisser l'ancre à l'arrière en tension toute la nuit, avec un peu de chance, ça peut nous faire bouger...". Espérons que cela ait suffit à les faire avancer.