

Après une longue pause sans nouvelles de Dragon Ball, voilà que débarque un film au cinéma, avec un certain Justin Chatwin qui joue le rôle principal. Le nom de ce film allait marquer l'histoire, mais pas de la meilleure façon : Dragon Ball Evolution.
Un "film" qui a traîné pendant sept longues années avant de sortir, et le résultat ? Un navet absolu. Et bien sûr, Akira Toriyama, le créateur de la saga, leur a donné des idées pour rattraper le coup, mais les producteurs ont tout rejeté. Pire encore, Akira Toriyama a carrément dit qu'il ne pouvait pas appeler ça Dragon Ball. Quatre ans plus tard, Dragon Ball Z : Battle of Gods, le film qui relance la saga, voit le jour. Coïncidence ? Peut-être pas…
L'idée que Toriyama aurait fait bouger les choses après Dragon Ball Evolution vient d'un bouquin pour les 30 ans de la franchise, où il confie : "J'avais un peu tourné la page Dragon Ball, mais en voyant ce qu'ils avaient osé faire dans ce film live-action...". La vérité, c'est que Toriyama est intervenu dans le projet quand le film était déjà bien lancé chez Toei, pour deux raisons : d'abord, son éditeur Kazuhiko Torishima lui a demandé de l'aide, et ensuite, ben... Dragon Ball Evolution.
Du coup, Akira Toriyama, qui a dévoilé son Kamé Hamé Ha préféré, a réécrit le scénario, créé des designs de personnages et ajusté l’histoire pour qu'elle ressemble un minimum à ce qu’il pensait être Dragon Ball Z. Et oui, on pourrait croire qu’on ne touche pas à Dragon Ball sans le feu vert de l’auteur, mais non, il laissait faire tout en touchant sa part des droits d’auteur. Le gars savait s’y prendre. D’ailleurs, Toriyama se souvient que la première fois qu'il a entendu parler de La bataille des dieux, c'était en 2011, lors d'un voyage à Tokyo pour vérifier que tout roulait… et il a fini par s’embarquer à fond dans le projet.
Parmi les changements, on retrouve par exemple Beerus, transformé en un chat égyptien (alors qu’à l’origine, c’était un lézard ayant planté la graine du mal chez les Saiyans), un Super Saiyan God avec des cheveux rouges (et non pas un héros musclé en cape, comme au début), ou encore la fameuse scène du mariage de Krillin et C-18, remplacée par l’anniversaire de Bulma. Alors peut-être qu’au fond de lui, Toriyama se disait : "Vous allez voir ce que vous allez voir, les gars d'Hollywood. Ça va chauffer !"