
Cela faisait longtemps que Nagui ne s'était pas exprimé sur N'oubliez pas les paroles, une émission qu'il a animée entre 2006 et 2021, et qui est désormais entre les mains de Cyril Féraud sur France 2.
Souvenez-vous, à l'automne 2023, l'animateur n'avait pas caché sa lassitude devant un tel format qu'il jugeait dépassé. "Non seulement, je n'ai aucun regret [d'avoir arrêté le jeu], mais je me demande pourquoi je ne suis pas parti plus tôt, déclarait-il à TVMag. Pour moi, c'est une émission qui a vieilli, qui n'est plus du tout dans l'air du temps. On est en train de maintenir en vie quelqu'un de très, très, très fatigué".
Des propos très forts qui n'auraient pas été bien accueillis par sa direction, mais qu'il assume encore aujourd'hui. Au détour d'une interview accordée à Diverto, Nagui a confessé qu'il aurait dû quitter le jeu bien plus tôt : "Il y a eu une émission où le public était là, mais où moi je ne prenais plus de plaisir et je l'ai arrêtée. J'avais même fait, je pense, deux ans de trop dans Tout le monde veut prendre sa place".

Et si le présentateur n'a pas révélé ce qu'il pensait de la version animée par Féraud depuis l'été 2024, il a en revanche rappelé que le TLMVPSP de son époque lui était devenu insupportable. "Je ne m'y amusais plus, et pas à cause des candidats, mais à cause du jeu lui-même et de la production, a-t-il lâché. Je n'étais d'accord avec rien, j'arrivais sur le plateau avec l'appétit d'un végan dans une boucherie..."
Pour autant, il avait préféré mettre ses sentiments de côté pour le bien du public et de ses équipes, ce qui explique pourquoi il n'avait pas cédé sa place plus rapidement : "Il y a toujours des histoires humaines et, finalement, je continuais parce que j'avais le plaisir de rencontrer les candidats et les candidates, mais il faut quand même que tout fonctionne".
Que les fans de N'oubliez pas les paroles (lancée en 2007) se rassurent, Nagui ne ressent pas la même chose pour ce jeu musical. On ne devrait donc pas voir le karaoké géant de France Télé nous quitter de sitôt.


