Sebydaddy se vante de "taper dans la CAF et le RSA" : un ministre tape du poing sur BFMTV

Dans une interview accordée à Sam Zirah, Sebydaddy s'est vanté de "taper dans la CAF et le RSA" alors qu'il vit à Miami et gagne beaucoup d'argent. Des propos qui ont provoqué la colère de Christophe Barbier. L'éditorialiste politique de BFMTV a poussé un gros coup de gueule contre le candidat de télé-réalité.

Celui qui a été vu dans des émissions telles que Les Marseillais vs Le reste du monde et Les princes de l'amour sur W9 a fait réagir jusque dans le gouvernement. Sur X, Aurore Bergé, qui a eu un face à face très tendu avec Apolline de Malherbe, a tenu à faire une mise au point. "Aucun compte n'a été retrouvé à son nom par la CAF dans les contrôles immédiatement diligentés. Le courrier qu'il montre dans ses vidéos est... un faux ! Le numéro de matricule correspond à une autre personne, radiée des fichiers depuis... 2013 !", a écrit la ministre des Solidarités et des Familles sur le réseau social autrefois appelé Twitter.

Elle a également annoncé que le directeur de la CNAF allait faire un signalement au procureur de la République contre ce candidat de télé-réalité. "Nous ne céderons rien face à ces critiques scandaleuses (et pathétiques)", a-t-elle prévenu. Sebydaddy, de son vrai nom Sébastien Dubois, s'est également invité au menu de Première édition, la matinale de BFMTV, ce vendredi 29 septembre. Adeline François et Christophe Delay ont tenu à faire réagir un autre membre du gouvernement à ses déclarations.

Thomas Cazenave est apparu très remonté. "Il y a une enquête administrative qui est menée. A priori, il ne touche pas le RSA. Mais moi je vais dire les choses clairement : frauder, c'est voler ! Et je trouve ça insupportable de voir se répandre sur les réseaux sociaux des incitations à la fraude sociale. Les aides sociales, c'est pour celles et ceux qui en ont le plus besoin ! Et ce n'est pas qu'un sujet financier, c'est un enjeu de cohésion sociale ! Si les Français pensent que certains bénéficient des aides alors qu'ils n'y ont pas le droit, c'est un gros problème !", a tapé du poing sur la table le ministre délégué chargé des Comptes publics.

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Le gouvernement va créer un délit d'incitation à la fraude sociale. "On ne peut pas laisser ce type de discours se répandre sur internet, sur les réseaux sociaux. Donc concrètement, ceux qui inciteront à la fraude sociale et aideront d'une certaine manière à la fraude sociale seront pénalisés très sévèrement", a assuré le membre du gouvernement d'Elisabeth Borne. A la question de savoir si ce genre de témoignage ne démontrait pas qu'il était facile de frauder, il a assuré que ce n'était pas le cas.

"Non, il n'est pas facile de frauder ! On a des contrôles y compris dans le champ social et fiscal. Mais on va aller beaucoup plus loin. On va mettre 1 000 contrôleurs de plus dans les caisses de sécurité sociale d'ici 2027. Il faut qu'on soit intraitable ! Et sur internet - dans le projet que je défends avec Bruno Le Maire -, on va créer de nouveaux outils pour nos agents", a expliqué Thomas Cazenave.