Insaisissables : quand la magie opère (CRITIQUE)

Daniel, Henley, Merritt et Jack sont quatre magiciens hors-paire. Habitués des tours de passe-passe et autres illusions, ils se regroupent sous le nom des "Quatre Cavaliers" pour organiser des tours si spectaculaires que mystérieux. Quand ils braquent une banque à Paris pendant un show à Las Vegas, le FBI et Interpol se lancent à leurs trousses. Que vont-ils faire d'encore plus spectaculaire ?

Après une bande-annonce intrigante, Insaisissables offre un moment d'évasion au téléspectateur. Que ce soit par la magie ou par ses personnages, le film de Louis Leterrier propose une aventure divertissante qui s'éloigne un peu des gros blockbusters dont le réalisateur a l'habitude. Seulement ne veut cependant pas dire que les effets visiuels sont laissés de côté. Au contraire, visuellement parlant, Insaisissables est à la hauteur de ce qu'on attendait que ce soit avec ses tours de passe-passe ou ses courses poursuites. Le plus, c'est qu'Insaisissables nous offre aussi une vue des coulisses où les tours des Quatre Cavaliers sont décortiqués par un Morgan Freeman étonnant. Preuve que la magie n'est que de la poudre aux yeux.

La force d'Insaisissables vient sans aucun doute de ses acteurs et de ses personnages. Jesse Eisenberg, geek au possible dans Social Network, dévoile une facette plus arrogante et séductrice. Woody Harrelson est charmant dans le rôle d'un mentaliste aux dons exceptionnels. Seul bémol du film, une sous-intrigue amoureuse qui est de trop mais qui ne gâche en rien notre plaisir. D'autant plus que le film nous réserve quelques surprises.

Insaisissables, au cinéma ce mercredi 31 juillet.