LIFESTYLE
Le fléau des fakes dans la sneaker enfin puni ? Un vendeur prend 4 mois de prison ferme 👊
Publié le 10 avril 2018 à 19:50
Par Marie Piat | Journaliste
Marie Piat est une journaliste qui peut écrire sur (à peu près) tout : séries, films, télé, stars, mode, mangas... Lucifer, Harry Potter, les Kardashian-Jenner, Disneyland Paris, les films de Noël, Les Marseillais ou encore Danse avec les stars font partie de ses sujets préférés.
Les sneakers, c'est sacré ! Alors quand il y a vente de contrefaçon, les grosse marques et Nike en particulier ne sont pas du genre à laisser passer. James Pepion en a fait les frais. Ce jeune de 28 ans vient d'être condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir vendu des fausses paires pendant des années. Mais le plus incroyable dans cette histoire, c'est que l'américain ne comprend pas ce qu'il a fait de mal.
Un homme vend des fausses sneakers Nike et termine en prison ! Un homme vend des fausses sneakers Nike et termine en prison !© Nike
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Avec contrefaçon, il va en prison

Le média Oregon Live a relaté l'histoire de James Pepion. Cet Américain de 28 ans vient d'être condamné à quatre mois de prison ferme. Son délit ? Avoir vendu des sneakers de contrefaçon à des milliers d'acheteurs, notamment des fausses Nike.

Comment s'y est-il pris ? En créant le webstore Supplied à l'âge de 23 ans. C'est là que James Pepion commence à vendre sa marchandise. Au départ, il s'agissait de véritables Nike Air Jordan vendues en édition limitée.

Mais rapidement, grâce à son exposition sur les réseaux sociaux, en particulier Instagram, et eBay, son site prend de l'ampleur. Les acheteurs sont donc plus nombreux, mais il n'a pas assez de paires de chaussures. Il se met alors à importer des fakes qui sont réalisées en Chine.

Presque 3 millions de dollars en 3 ans

Avec ses produits de contrefaçon qu'il achète pour pas cher et la revente derrière avec une énorme marge, ce féru de baskets se fait 2,6 millions de dollars de bénéfices en l'espace de trois ans (entre 2012 et 2015).

Ce sont les agents du fisc américain et le département de la sécurité intérieure qui ont fini par se rendre compte de l'arnaque. Quant à Nike, eh bien la marque à la virgule enquêtait déjà sur lui. Malgré les preuves, James Pepion a plaidé non coupable. Sa défense ? Les sneakers qu'il vendait étaient tellement bien imitées qu'il ne voyait pas où était le souci dans cette affaire. Ben oui, c'est bien connu, les gens adorent payer un maximum pour une fausse paire !

En plus des quatre mois de prison ferme, il devra aussi payer 100.000$ minimum de dommages et intérêts à Nike et à ses acheteurs.

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