Kaaris jugé pour des accusations de violence sur son ex-compagne, le verdict vient de tomber (et il a le sourire)

Figure emblématique du rap français depuis la parution de son classique "Or Noir" en 2013, Kaaris avait été placé en garde à vue en septembre 2022 après la plainte de son ex-femme, Linda P., pour violence conjugale. Une affaire pour laquelle l'artiste âgé de 43 ans était jugé ce vendredi 10 novembre 2023, au cours de la matinée, au tribunal correctionnel d'Évry-Courcouronnes.

Et comme le rapportent nos confrères du journal Le Parisien, c'est avec un large sourire que le rappeur est sorti de la salle d'audience. En effet, Armand Okou Gnakouri, de son nom à l'état civil, a été relaxé après plus d'une heure et demie de débats. Son ex-compagne ne s'est quant à elle pas présentée à l'audience, et a même été condamnée à deux mois de prison avec sursis puisqu'elle a été reconnue coupable de violation de domicile et de dégradation.

Pour rappel, cette dernière avait déposé une plainte contre Kaaris, avec qui elle a vécu de 2007 à 2020, en juillet 2022 pour des faits datés de janvier 2021. L'ex-compagne était entrée sur la propriété du rappeur à Linas, dans l'Essonne (91), après avoir sauté par-dessus un mur de deux mètres de haut. Elle avait ensuite cassé les rétroviseurs du véhicule de la nouvelle compagne de l'artiste, faisant éclater une altercation directement avec Kaaris, qu'elle avait enregistrée avec son téléphone.

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Par la suite, elle avait accusé le rappeur de lui avoir porté des coups et de lui avoir fait une balayette. Des dires appuyés par un certificat médical qui attestait d'une contusion à la lèvre, d'une cheville foulée et de plusieurs ongles arrachés. Cependant, Kaaris a quant à lui toujours nié les faits, expliquant n'avoir jamais levé la main sur une femme et que ces accusations étaient le fruit d'un désir de vengeance suite à leur rupture.

Ainsi, ces différents éléments n'ont pas permis d'accréditer la version de Linda P. Des témoins ont affirmé que ses blessures étaient survenues après avoir escaladé le mur de la propriété et en dégradant la voiture en question. Selon le procureur, le certificat médical "n'établissait pas de lien entre les blessures et les violences reprochées", avançant que "la chute de deux mètres de haut n'est pas incompatible avec les lésions constatées". De plus, le fait qu'elle ait massivement utilisé les réseaux sociaux pour accuser publiquement Kaaris semble avoir été préjudiciable.