Fin 2017, Hugo Clément quittait l'émission Quotidien sur TMC pour rejoindre Konbini, pour qui il réalise des reportages vidéos sur l'actualité politique et les sujets de société. C'est d'ailleurs l'un de ses derniers reportages sur le "cimetière des inconnus" ,à Zarzis, au sud-est de la Tunisie, pour lequel il a interrogé un pêcheur reconverti en croque-mort, qui fait polémique.
Dans un message envoyé sur Twitter, la journaliste indépendante Audrey Lebel lui reproche de s'être fortement inspiré de son reportage paru dans le magazine "Society" il y a quelques semaines : "Mais Hugo Clément, il fallait me le dire que tu avais besoin d'une fixeuse pour rencontrer Chamseddine Marzoug et Mohsen Lihidheb (l'homme qui arpente les plages, ndlr). Je me serais fait un plaisir de refaire le sujet publié dans Society en étant payé 5 fois plus ! On aurait eu tant à partager toi et moi", avant d'ajouter "Tu vas me dire que le sujet avait déjà été fait par d'autres médias avant. Mais pas avec exactement les mêmes protagonistes et pas à un mois d'intervalle après la publication de Society. Troublant, tu en conviendras.".
Face à ces accusations de plagiat, l'ancien reporter de Quotidien a alors répondu en envoyant un article de Jeune Afrique également consacré au même sujet : "Mais bien sûr Audrey, je t'ai plagié, comme tu as plagié 'Jeune Afrique' (article de juin), qui ont eux-mêmes plagié Arte (vidéo de 2017)... C'est bien connu, quand un média traite un sujet, tous les autres médias n'ont pas le droit de le traiter aussi". Alors qu'elle réplique : "Je n'ai pas parlé de plagiat. Je proposais d'être fixeuse :) Histoire de payer mon loyer et que toi tu puisses tranquillement faire ton reportage une fois que le travail était mâché.", il a mis fin à la discussion : "Aucune discussion possible avec cette mauvaise foi. Ne me fais pas payer le fait d'être aigrie. Bonne journée".
Ce n'est pas la première fois que l'ancien collègue de Yann Barthès est accusé de plagiat : il y a seulement quelques jours, il a été critiqué en raison de similitudes entre un de ces reportages sur l'avortement et un documentaire d'Arte. Dans une interview accordée à Télé Loisirs, le journaliste de Konbini News s'est défendu : "Nous avons décidé d'aller le rencontrer nous-mêmes pour raconter son histoire aux gens qui nous suivent, et qui sont bien plus jeunes que le public de la presse écrite. Oui, il arrive que des médias traitent des sujets déjà traités par d'autres médias. Plusieurs confrères et consoeurs ont déjà couvert des sujets traités par 'Konbini News' dans un premier temps. Où est le problème ? L'important est l'écho donné aux gens qui méritent d'être dans la lumière. Plus on parle des belles causes, mieux c'est !".